Ultra Tour 160 km Solo et Ultra Tour 160 km Relais : les inscriptions sont encore ouvertes

Grand Raid des Pyrénées Rendez vous du 21 au 25 août 2024

Récits et vidéos

Ange |  28 août 2018 |  45 commentaires |  

Partagez ici vos récits, les vidéos et les photos de votre GRP

Je réponds à Bonnet Michel pédibus

Répondre à Bonnet Michel pédibus Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

45 commentaires

Jean Michel Chété | 21 janvier 2024 à 15 h 21 min Répondre

Bonjour,

La date de validité de l’inscription est la date où le certificat médical est validé (avant le 21 juillet) ?

Cordialement
Jean-Michel

    Ange | 21 janvier 2024 à 18 h 09 min Répondre

    Bonsoir
    Oui c’est bien cela, l’inscription est validée lorsque la licence ou le certificat médical présenté est accepté.
    Cdlt

Robert | 16 janvier 2024 à 23 h 44 min Répondre

Bonjour,
je me suis inscris au TDC cette année. Je crains le vertige et apparemment il y a 2 passages délicats cette année niveau vertige, les connaissez vous spv?:
1) l’arrivée au Pic de Pahule
2) la montée d’Arodes depuis Gèdres
J’avoue que je ne suis pas tranquille…
Merci par avance si vous connaissez déjà!

    Ange | 18 janvier 2024 à 8 h 34 min Répondre

    Bonjour
    Je vous invite à visiter et intervenir sur le site Kikourou, vous aurez des réponses de « Grpistes » chevronnés, j’en suis certaine.
    Cdlt

      Robert | 22 janvier 2024 à 16 h 28 min Répondre

      Cela serait intéressant de mettre sur le site du grp des photos ou liens vers les 2 passages aérien (arodes et pic de pahule), cela rassurait les coureurs qui hésitent a s’inscrire a cause du vertige…

        Ange | 22 janvier 2024 à 17 h 21 min Répondre

        Bonjour,
        n’avez vous reçu aucune réponse sur Kikourou ?
        Je me rapproche des « spécialistes » de l’équipe pour savoir s’ils peuvent vous apporter des précisions.
        Cordialement

          Robert | 23 janvier 2024 à 10 h 40 min

          bonjour, pas de réponses précise sur les 2 passages aériens en question, il me fait du détail pour être sûr de ne pas ‘bloquer’ ..merci beaucoup!

          Ange | 23 janvier 2024 à 14 h 43 min

          Robert,
          Votre demande est trop complexe, il ne nous est pas possible de rentrer à un tel niveau de détail, c’est pourquoi je vous ai invité à vous rendre sur un site de « coureurs » tel que « kikourou ».
          Et si je parviens à trouver une réponse à votre demande, je vous la ferai connaître au plus vite, bien entendu.

Bocquier David | 14 janvier 2024 à 17 h 49 min Répondre

Bonjour.

par ce lien, je vous propose un résumé de mon Tour des Cirques 2022.

Bonne lecture… 😉

https://docs.google.com/document/d/1zXWvvIp9JCsWuVxfw-H-RT-PYwKZTswL7WKi6Cy8inE/mobilebasic

Seb le Runner du Dimanche | 2 septembre 2023 à 11 h 42 min Répondre

Bonjour,

Un grand merci à l’ensemble des bénévoles pour les encouragements et le soutien. Merci à tous les coureurs et coureuses que j’ai rencontrés sur le parcours et pour certains qui sont passés devant ma caméra sur le parcours.

Voici le lien vers ma vidéo du tour du moudang : https://youtu.be/58omQOR8Cb0?feature=shared

    Ange | 2 septembre 2023 à 13 h 04 min Répondre

    Un grand merci pour cette vidéo que tu partages avec nous tous (coureurs, bénévoles et membres de l’organisation).
    J’espère qu’elle sera vue par de très nombreux coureurs et de très nombreux bénévoles.
    Un merci personnel car, en tant que membre de l’asso et webmaster, elle m’a permis de « partager » ces moments de course et d’émotions.

      Seb le Runner du Dimanche | 3 septembre 2023 à 12 h 19 min Répondre

      Merci Ange pour ce retour, la bise de la bénévole dont j’aimerai bien avoir le prénom m’a vraiment touché à mon arrivée. L’impression que l’on se connaissait depuis longtemps. J’ai adoré.
      Pensez-vous que vous pourrez partager ma vidéo sur la page facebook du GRP, ça me ferait extrêmement plaisir ?

vincent vittecoq | 26 juillet 2023 à 22 h 57 min Répondre

GRP 2022: récit du 160km…

Le Grand Raid des Pyrénneés : GRP, 3 lettres pour une aventure exceptionnelle, peut-être LA course de ma vie.
Cette épopée méritait bien plus qu’un compte-rendu, c’est donc un véritable récit que je vous offre là !!
Bonne lecture

Chap.I : Le début d’une aventure

Vendredi 26 Août 2022
Il est 3h50, j’émerge de mon sommeil sans que le réveil sonne, après une courte mais « bonne » nuit.
J’avale mon petit déj’ composé de sardine au citron sur du pain beurré et des flocons d’avoine au lait d’avoine.
Le temps défile et je me hâte d’appliquer ma crème Nok anti-frottements et de m’habiller.
4h25 : Soso et moi quittons l’appartement pour rejoindre le départ situé à 750m. Sa présence me permet d’être détendu dans la rue sombre de Vielle Aure.
4h40 : nos chemins se séparent. Un câlin, un bisous et me voilà maintenant seul pour rejoindre la zone de départ, avec une seule interrogation en tête qui concerne ma cheville convalescente : jusqu’où peut-elle tenir ?
Dire qu’il y a 3 semaines j’avais la cheville complètement en vrac…
Aux abords de la place du village je retrouve Gary et son copain Fabien très bien placés dans le sas de départ. Là encore c’est du stress en moins avant de se lancer dans cette folle aventure.
Mon objectif est de finir, en moins de 40h ça serait super, autour de 35h ça serait grandiose. Mentalement j’ai découpé la course en plusieurs étapes :
km 21, le col du Serpolet ; km 40, le Pic du Midi ; km75, Pierrefitte (1ère base de vie) ; km 90, Cauteret ; km 117, Luz St Sauveur (2ème base de vie) et km 130, Tourneboup.
Il reste 10 minutes avant le départ, l ‘adrénaline mon d’un cran, l’ambiance également ! Le speaker fait monter la pression, nous fait faire un clapping, une Holà, puis c’est le décompte : 10,9,8…3,2,1 et c’est parti !!!
Nous sommes bien placés pour prendre un bon départ et ne pas être gêné dans la première montée. Et quel bon départ ! Nous sommes dans les 20-30 premiers et ça cavale à 13 à l’heure sur le bitume de Vielle Aure.
Au bout de 2km nous arrivons au pieds de la première ascension, je glisse un mot à Gary pour qu’il ne s’occupe pas de moi et en effet je le laisse très rapidement filé, me mettant à mon rythme.
De ce fait, je me fait doubler de toute part mais je ne m’affole pas et reste sur mon rythme de marche et course lorsque la pente s’adoucit. Il faut savoir qu’on prend 1400m de dénivelé positif (d+) en 15km donc faut en garder sous la soquette !
La moiteur de la fin de nuit rend l’atmosphère particulière, et la traversée de la station du Pla d’Adet à 6 heures est surréaliste. Du public, des applaudissements, de la musique, c’est ça le GRP !!
Je regarde parfois derrière moi pour observer le balais des frontales, c’est magique. Mais la nuit faiblit et le jour pointe au moment d’attaquer le final du col de Portet.
Ensuite nous basculons vers le 1er ravitaillement, puis dans une portion descendante avant de remonter et d’arriver dans la première zone technique.
QUEL CHANTIER !!
Avec ma cheville encore fragile je ne suis pas serein, je n’avance pas, et ne prends pas le plaisir que j’ai habituellement dans ces enchevêtrements de rocs et de pierres.
Dans cette partie je discute avec un gars du coin, originaire de Normandie, qui me distille quelques précieuses indications concernant les difficultés et les pièges du parcours.
Tant bien que mal je sors indemne de ce foutoir, se dresse alors les pentes raides du col du Serpolet. Je le monte plutôt bien et reprend les places perdues dans les parties techniques. Je vois déjà des gars qui s’étirent pour faire passer une crampe, ça va être compliqué pour eux me dis-je…
Au sommet, on nous indique que le début de la descente est périlleuse. En effet, on descend quasiment droit dans le pentu, sur de l’herbe glissante.
Forcement la chute sur les fesses est inévitable, mais sans gravité.
De là haut nous avons La Mongie en contrebas et un nouveau ravitaillement.
Sur les premiers ravitaillements je recharge en eau, je mange et bois ce dont j’ai besoin (jambon, tuc, emmental, abricots secs, orange, St-Yorre et soupe aux vermicelles) mais ne perd pas de temps. Je repars même de La Mongie, le gobelet encore rempli à moitié de soupe, et un concurrent me lance « t’es un serveur toi ! ».
La Mongie et ses lamas esquivés, un géant se dresse devant nous (enfin pas dans un premier temps puisque étant dans les nuages) : le Pic du Midi de Bigorre et ses 2876m d’altitude, le point culminant du GRP.
La montée est longue avec une pente plutôt constante sans énormes pourcentages et le soleil commence à faire grimper la température tout en restant supportable.
Et c’est vraiment très long pour arriver au col de Sencours, lieu d’un ravitaillement situé avant le final de l’ascension.
Nous faisons en fait un aller-retour au sommet du Pic depuis ce lieu, ce qui permet de croiser une partie des meilleurs. La bienveillance est agréable à voir, on échange des « courage », « bonne course », c’est top !
J’espère croiser Gary me dis-je… Et c’est chose faite alors qu’il me reste 30 bonnes minutes d’ascension.
Dans l’entre fait, je fais la connaissance d’un habitué du GRP : il a déjà effectué tous les formats, là encore c’est une rencontre très intéressante.
Le sommet se profile et cela me ramène 2 ans en arrière lorsque nous avions fait une balade en famille ici même.
Pic du Midi : 12h30, je suis dans les temps les plus optimistes. Il faut désormais redescendre dans un pierrier pour commencer puis sur un chemin roulant, j’arrive rapidement à Sencours.
Ravitaillement dans le petit mais charmant refuge de Sencours où j’échange quelques mots avec Fabien le copain de Gary, et on ‘émerveille sur le début de course de ce dernier.
Je fais attention de bien recharger car apparemment le prochain ravito est loin.
Je repars sans trop perdre de temps, les jambes sont au top. Focus désormais sur Pierrefitte situé à 32km. Sur le profil ça à l’air plutôt facile, un segment majoritairement en descente. Mais méfiance, on m’a prévenu que nous avions 4 cols à passer à plus de 2000m d’altitude et que ça ne serait pas une partie de plaisir…
Peu avant le premier, celui de la Bonida, une grosse envie se fait ressentir… Seulement un gros rocher pour avoir un minimum d’intimité (et encore…), quelques minutes de perdues et c’est reparti !!
Quelques concurrents me doublent dont la deuxième féminine, mais rien de grave tout va bien.
Malheureusement pas pour longtemps…

Chap.II : L’aventure en péril

Le soleil plane encore à proximité du Col de la Bonida et je trottine bien avec en point de mire un petit groupe de coureurs. C’est alors, sur une partie légèrement descendante je lance un regard sur la droite pour vérifier la présence d’une balise, une absence de vigilance d’une demi-seconde, et crac la cheville qui tourne. Bien sûr celle qui était fragile.
Noooooooooooooooooooon !!!!!!!!
Les premier appuis sont sans appel : la douleur est vive, l’aventure est terminée.
Je m’assois sur le côté, je décide de strapper pour au moins rejoindre le ravitaillement d’Hautacam.
Je suis dégoûté que l’aventure s’arrête comme ça alors que tous les voyants étaient au vert.
Dégoûté également pour Soso et les enfants qui m’attendent à Pierrefitte, ainsi que pour Dydy et Julien qui viennent de Toulouse pour me voir.
Le temps que je strappe, la solidarité entre trailers fait plaisir malgré la déception : chaque coureur qui passe me demande si ça va, et m’adresse un « bon courage ».
Je me relève, je réajuste mon sac, et je me remet à marcher, à courir…
Miracle !! Quasiment pas de douleur… enfin, quand ma cheville est bien dans l’axe. Et sur les chemins du GRP c’est pas gagné !!
Quelle galère dans les descentes rocailleuses, je n’avance plus, tétanisé sur mes bâtons que j’utilise comme des béquilles pour assurer mon pied gauche.
Je franchis ensuite le col d’Aoube, et bascule dans une longue descente qui mène au sublime Lac bleu qu’on ne verra pas malheureusement, le brouillard s’étant invité.
Cette portion est sauvage, et avec ce changement d’ambiance je me sens bien seul, bien qu’un petit groupe fonce sur moi.
Un des gars m’explique qu’ils étaient dans les vingts premiers de la course lorsqu’ils ont suivi le balisage d’une autre course. Erreur qui leur aurait fait perdre 1h et presque 100 places. Les pauvres !!
Forcement je pense à Gary, qu’est-il advenu de lui ? A-t-il commis la même erreur ou bien a-t-il fait le bon choix et peut-être est-il dans le top 10 de la course ?!!?
Le fait de ne pas le voir me rattraper, me fait opter pour la seconde hypothèse, cool pour lui !!
Se dresse ensuite une montée bien raide qui me paraît horrible. En arrivant en haut je demande aux pointeurs le nom de cette vacherie. « Col de Bareilles », « et encore en descendant, vous allez nous remercier de l’avoir fait par ce versant ».
Je valide, la descente est infâme et longue.
En bas, j’arrive en présence d’un petit groupe au Lac d’Ourec, le brouillard a engloutie le balisage. Par où passer ?
Je prends le chemin par la droite, mais une voix nous dit que c’est de l’autre côté qu’il faut passer, nous revenons en arrière.
Puis un gars qui a la trace sur sa montre nous affirme que c’est bien à droite le passage, certains le suivent (comme moi), d’autres non.
Finalement, le balisage était à droite !! Heureusement le lac a une forme de pointe de flèche et nous retrouvons le parcours en bout de lac…
Nous approchons d’Hautacam mais que c’est long !! J’entends certains gars qui ont fait l’erreur de parcours se plaindre, ils frôlent l’hypoglycémie.
L’un d’entre eux n’arrête pas de me demander le kilométrage restant avant le ravitaillement.
Allez ! Encore une dernière petite montée et nous voyons enfin en contrebas Hautacam qui est un peu plus épargné par le brouillard.
Une halte salvatrice et ça repart pour 12km de descente roulante, du bitume dans un premier temps, puis un chemin. J’ai le nez sur ma montre pour observer mon altitude et surtout le dénivelé négatif encore à descendre.
Cette partie fait mal aux cuisses, je coure donc tranquillement pour ne pas casser trop de fibres.
J’arrive dans les faubourgs de Pierrefitte, il est quasiment 19h. Des personnes sont assises sur le pas de leur porte pour nous voir passer et nous encourager, c’est top !
Je passe un roind-point, je suis vraiment tout près de la base de vie quand… on prend un sentier sur la gauche qui nous fait grimper un raidar.
Quand tu penses arriver et que tu montes ça, bah tu en prends un petit coup au moral…
La montée n’est pas si longue que ça malgré tout, et je rattrape un monsieur qui est dans le dur. On discute jusqu’au premier Eldorado.
Et celui là est précieux, je suis accueilli par les enfants, Soso, Dydy et Julien.
Avec le recul, cette pause a été du grand n’importe quoi !!
Au lieu de rester 30 minutes, je vais y séjourner presque 50 minutes !!
Entre, manger, remplir ma réserve d’eau, changer de t-shirt/chaussettes, soigner mes pieds, me faire poser une bande de taping sur ma cheville droite (qui commençait à être douloureuse), et de discuter avec mon assistance,le temps passe trop vite…
Soso m’annonce que Gary fait parti des gars qui se sont trompés de route, qu’il est 300ème et qu’il va devoir se battre avec les barrières horaires. Je suis vraiment déçu pour lui, la loose !!
Je repars tout de même, les jambes bien raides, accompagné des enfant et de Dydy. C’est génial de partager ces instants.
Trop rapidement, ils doivent me laisser filer, et on se donne rendez-vous au lendemain, pour l’arrivée.
Je suis alors avec 3 coureurs. Ils discutent de leur classement à Pierrefitte, j’entends 126ème. Quoi ?? J’aurais perdu presque 50 places en un arrêt !!! Même si le classement n’est pas la priorité de cette aventure je prend un petit coup derrière la tête.
Ils marchent, moi je décide d’alterner marche et course sur un chemin avec une pente ascendante relativement douce. En fait je les « remet en selle » et je ne les reverrai plus !
Je suis à nouveau seul, faisant l’élastique avec 2 autres trailers jusqu’aux abords de Cauteret.
Cette partie de course sur la voie verte , le long de la route n’est pas très fun.
Pour information, nous aurions dû monter par le col de Riou et le redescendre pour rejoindre Cauteret si un éboulement n’avait pas obligé les organisateurs à opter pour un itinéraire bis.
Cela me semble interminable, ainsi qu’aux deux coureurs qui me précèdent. Ils demandent d’ailleurs à un monsieur la distance jusqu’au centre de la ville : 2km.
Ça devient bon !! Mais non finalement…
Une balise nous fait monter sur la droite, ça regrimpe, ce n’était pas prévu ça ?!!? Deux enfant veulent faire la course avec moi et me disent qu’il faut monter tout en haut de la montagne ( j’espère pas!!).
Le jour a cédé sa place à l’obscurité de la nuit. J’ai retardé au maximum d’enfiler ma frontale, mais en quittant les lampadaires des rues de la ville je dois m’y résoudre…

Chap.III : Une nuit pleine d’espoir

Je suis dans une montée « surprise », je regarde ma montre, on prend 100, 200, 300 m de dénivelé positif. J’ai un coup de mou depuis quelques km, j’ai vraiment hâte d’arriver au ravitaillement de Cauteret et d’y faire une sieste.
Après un long moment, le chemin descend enfin. Le dessous de mes pieds est douloureux, ça rend la progression difficile. Je dois avoir de jolies ampoules qui va falloir faire soigner pour pouvoir finir la course.
Le parcours empreinte une portion qui me rappelle le début de mon défi solo 2 ans auparavant, Cauteret est donc tout proche.
J’atteins mon but aux alentours de 23h. Je me ravitaille et j’attends mon tour pour me traiter mes ampoules.
En effet, les orteils commençaient à ne pas être très beaux dixit la secouriste.
Je suis allongé, je me repose le temps des soins. Elle me demande si je vais allais faire une sieste, je lui répond non. Je me sens mieux et je repars réparé !
Peu après la reprise je loupe une balise, je fais 50m avant de revenir sur mes pas, rien de grave mais cela a tout de même le don de m’énerver !
Le balisage empreinte un escalier étroit et obscure, j’entame bientôt « le gros morceau de la nuit », le Col de Riou qui culmine à près de 2000m.
J’en profite pour envoyer un sms à Soso, elle m’appelle ensuite. Sa voix est apaisante dans la solitude de la nuit et me redonne du peps. J’envoie aussi quelques messages aux premiers de ma liste messenger (vraiment désolé de ne pas avoir répondu en live à tout le monde).
La montée est régulière, pas très dure, mais longue. Je somnole à un moment donné, je suis parfois un peu dans le dur mais je repense à Gary et ses km en plus… Cela me permet de relativiser, et par bonheur ça ne dure pas très longtemps.
Le sommet n’est pas très loin lorsque je jette un œil plus bas et je vois un bal de frontales, c’est beau et je ne suis pas tout seul !!
Une courte descente me permet de recourir à nouveau pour arriver au ravitaillement de Bederet.
Cela fait un bien fou de revoir de la lumière et du monde !!
Une bénévole me dit qu’il ne reste que 7km avant le prochain ravitaillement situé à Aulian, ensuite ça sera la descente vers la seconde base de vie à Luz. Le moral est regonflé à bloc !!
Et heureusement, car dès la sortie du poste de ravitaillement un pétard, droit dans la pente m’attend. Je triche un peu, je fait des zigzags, des mini-lacets, pour soulager les mollets.
En très peu de distance on prend 300 m de d+, puis après un replat à nouveau 300m.
Dans ce dernier tronçon j’ai un nouveau coup de bambou.
C’est le moment de regarder la vidéo faite par les enfants et Soso sur mon téléphone en cas de coup dure.
De les entendre en plein milieu de la montagne, je chiale à moitié, mais c’est magique. Je rigole aussi à moitié, de part leurs propos et du fait que le gars à 20 mètres devant moi se retourne, se demandant qui peut bien parler comme ça !!!
La dernière difficulté de la nuit est le Col de la Caperette, un peu plus de 2300m d’altitude, un sacré vent le balaye, je décide alors d’enfiler ma veste imperméable. Je la garde jusqu’au ravitaillement d’Aulian.
Luz n’est plus qu’à une descente, et là une sieste m’attend pour de vrai.
Juste le temps d’avaler une bonne crêpe au nutella, un vrai régal à ce stade de la course et je file en compagnie d’un couple dont la femme est la 1ère senior féminine.
Je trottine sur les portions de route et je me retrouve à nouveau seul dans cette descente que je connais pour l’avoir fait dans le sens inverse il y a 2 ans.
Dans le bas de la descente je marche à nouveau, la course devient trop pénible pour mes pieds, ma cheville et mes cuisses. Je passe près d’un gars qui fait une sieste à la belle étoile, il a sûrement jugé que la base de vie était trop loin par rapport à sa fatigue…
Les derniers kilomètres de bitume sont difficiles à encaisser musculairement, j’alterne marche et course, encouragé par quelques suiveurs.
J’arrive à la base de vie de Luz St Sauveur vers 5h30, c’est top, presque inespéré au regard de mes pépins.
La première chose que je fais est de manger et boire. Je récupère mon sac de délestage pour recharger frontale et montre, changer le t-shirt et les chaussettes et prendre ma boisson de protéine.
Je fais un check up de mes pieds :il faut que je repasse aux soins.
Je perds certes du temps, mais si je veux finir c’est capital !!
Lors de l’attente des soins la navette des abandons sonne le départ : « navette de 6h au départ, la prochaine est à midi ». L’idée d’abandonner me traverse l’esprit. Après tout, personne ne m’en voudra vue l’état de ma cheville et de mes pieds ?
Je me ressaisi : « Non, non, impossible j’ai du monde qui m’attend à l’arrivée, je vais finir à mon rythme mais je dois finir, je n’ai pas fait tout ça pour rien !! »
A mon tour de me faire bichonner les pieds, et il y a encore du boulot dessus !
J’en profite aussi pour refaire le strapping de ma cheville gauche, en espérant qu’on me laisse poursuivre malgré l’oedème.
D’ailleurs la kiné reste 10 minutes à glacer ma cheville pour le résorber. J’imagine le temps qui défile, j’en suis malade, mais pas le choix. Et avec tout ça je n’ai pas encore dormi !!
Donc les soins terminés, ni une, ni deux je file au dortoir pour 20 minutes.
Je vais finalement y somnoler que 15 minutes. J’y ressors tout de même un peu plus frais, je repasse par la case « buffet » et je décide de repartir…
… Quand apparaît devant moi Gary qui me lance : « bah t’es là toi !! ». J’ai comme l’impression qu’il a les larmes aux yeux, ça me touche de le voir ainsi, de le voir tout court après ses péripéties.

Chap.IV : une longue journée

Je propose à Gary que je reparte pour qu’il me rattrape ensuite vue qu’il va plus vite que moi.mais il n’y tient pas.
– plutôt logique qu’il n’ait pas voulu me laisser filer finalement puisque depuis son erreur de parcours sa seule motivation était de revenir sur moi pour finir ensemble –
J’attends qu’il se ravitaille, il prend un café, j’en profite donc pour prendre une soupe (qui me restera longtemps sur l’estomac d’ailleurs) et on décolle de la base de vie.
Objectif finir. En mode randonnée,mais finir tout simplement.
Par contre en rangeant nos frontales on se promet de ne pas les ressortir….
Dès la reprise ça grimpe et plutôt sévèrement…
On avance bien.
L’ascension dure quelques km, et laisse ensuite la place à une longue partie plutôt plate, monotone. Cela ajouté à notre fatigue, rend ce moment légèrement pénible. Nous avançons comme deux âmes perdues, sur certaines parties bitumées je ferme les yeux en marchant.
Le degré de somnolence est quasiment à son paroxysme !!
On se lance parfois des regards ou des soupirs qui veulent tout dire…
Nous atteignons Tournaboup aux alentours de 10h. Contrairement à la veille le soleil commence à cogner.
Un bon ravitaillement et on repart direction le ravitaillement de Aigue Cluses. 7km de montée nous attendent pour franchir à nouveau les 2000m, sur un terrain made in Neouvielle : du « cailloux » sous la chaussure. Ma cheville et mes ampoules n’apprécient vraiment pas la blague..
Je marche à mon rythme qui est bien en deçà de celui de Gary. Il m’attend une première fois pour me dire qu’il va voir « en haut ». Alors il file et je le perd de vue . »Il est incroyable » me dis-je.
Pour autant je ne me sens pas particulièrement seul (contrairement au segment vers Hautacam de la veille) grâce à la présence de randonneurs et des concurrents des autres formats du GRP (120 et 80).
Tant bien que mal j’atteins le ravitaillement suivant, pas de Gary !!
Je me ravitaille rapidement, tellement rapidement qu’une bénévole me félicite à 2 reprises de repartir sans faire de pause.
Un autre bénévole m’indique que le prochain ravitaillement, celui de Merlans est à 10km. Merlans à 10km ?!!? Mais c’est le dernier ravitaillement ça !!! Ensuite c’est la descente finale !!!
Moralement ça me booste énormément.
Cependant, il tempère ses propos (peut être en voyant mon optimisme débordant) en précisant qu’il reste 2 fois 500m de d+ à gravir pour y arriver.
Bon ça calme, mais on a tellement fait pire…
Aussitôt le ravitaillement quitté la pente est sévère pour franchir la Hourquette noire. D’ailleurs, dans un premier temps on ne voit que des éboulis au dessus de nous, on se demande par où on va monter. Puis, on vois des petits bonhommes tout en haut qui nous révèle le chemin !
C’est physique mais le paysage est splendide.
Une fois arrivé au sommet je dégaine mon téléphone pour prendre des photos.
La veille je n’ai pas pris le temps de le faire quand c’était possible (entre les nuages et le brouillard la fenêtre de tir était très réduite finalement), donc je savoure.
Téléphone sorti, j’en profite également pour envoyer un message à Gary : « où es-tu ? ».
Je fais un calcul rapide, je suis dans les temps pour arriver avant 20h, 19h même peut-être….
Je me lance ensuite dans la descente.
Focus sur le col de Portet (dernière difficulté).
5 kms de descente technique pour dégringoler presque de 600m de dénivelé.
En cours de descente je regarde à nouveau mon téléphone, pas de message de Gary. « Mais où est il? »
« Loin devant, et il a raison de progresser à son rythme pour abréger sa fatigue. J’étais devenu un petit boulet pour lui « .
Tellement focalisé sur la difficulté à venir,ou par manque de lucidité, je ne vais pas consulter à nouveau mon téléphone,et je vais louper sa réponse…
J’ai un nouveau coup de moins bien, alors je lève la tête quand le terrain le permet (pas le moment de vriller une cheville) et je profite de la vue.
Je suis mort mais j’ai de la chance d’être là me dis-je. Et que d’entraînement et d’efforts pour arriver jusque là !!
Je suis désormais sous une pinède, ça monte progressivement et durablement. Ça y est je suis dans l’ascension finale !!
Je suis rattrapé par un vendéen et un toulousain. Ce dernier est très causant, et c’est un grand plaisir de pouvoir échanger et même blaguer, surtout à ce stade de l’aventure.
Le restaurant le Merlans se profile et qui vois-je?
Dydy !!
Quelle bonne surprise !!!
Elle m’accompagne jusqu’au ravitaillement. Elle me demande comment je vais, et si je me souviens bien, je dois lui répondre que j’ai mal partout !!
Je me recharge pour la longue descente, je profite de la présence d’un photographe pour me faire tirer le portrait.
Et je repars en compagnie de Dydy et de Julien pour achever l’ascension du Col : 2215m, le plus haut col routier des Pyrénées.
Vielle Aure est à peine à 800m d’altitude, il reste donc une interminable descente à réaliser.
Dans un premier temps nous longeons la route, les voitures nous klaxonnent en guise d’encouragements. C’est sympa.
Je suis totalement flingué, donc à défaut de pouvoir courir, je tiens un bon rythme de marche. Je me fais bien sûr doubler par nombre de concurrents qui eux cavalent.
Je croise à nouveau mes amis, puis j’entends une voix familière derrière moi. C’est Gary !!
Contrairement à ce que je pensais, j’étais repassé devant lui suite à une sieste improvisées de sa part. Comment ai-je fait pour ne pas le voir, je ne sais toujours pas !!
Il reste bien 8km quand la pente décline enfin franchement. La vue sur la vallée en contre bas est magnifique.
Mais quelle est longue cette descente !!
Nous revenons plus loin sur le chemin emprunté dans le sens inverse la veille avant l’aube.
Les souvenirs de ce départ et de toute cette épopée m’envahissent.
Je réalise enfin qu’on va le faire.
Une dernière pente casse gueule et on arrive à Vignec, plus que 2km de plat.
Dans le dernier km nous longeons la rivière située devant notre location, il y a beaucoup de monde.
Nous sommes félicités, encouragés tels des guerriers revenants de la bataille…
Et quelle bataille!! Une lutte contre le relief et le terrain, contre la fatigue, les douleurs et contre soi même.
Les enfants et Soso nous accompagnent sur les derniers hectomètres.
Soso nous filme et nous chambre sur le fait que nous marchons.
À 150 m de la fin, un concurrent du 160 nous double, pour le fun on s’offre un sprint final (qui ne restera pas dans les annales je vous l’accorde !!).
Gary et moi franchissons ensemble la ligne d’arrivée les yeux remplis d’émotion.
Nous restons plusieurs minutes devant le podium d’arrivée. J’ai comme l’impression que le temps s’est figé.
Puis nous recevons notre médaille et notre veste de finisher.
Le temps d’un ravitaillement final, nous repartons chacun de notre côté, complètement épuisés mais avec une énorme satisfaction de l’avoir fait !!

The end….

    Ange | 27 juillet 2023 à 18 h 19 min Répondre

    Quel beau récit, remplit d’émotion, merci.

Thomas Ailleres | 17 octobre 2022 à 22 h 37 min Répondre

Bonjour, je vous mets le lien de la vidéo que j’ai réalisé pour ma deuxième participation au GRP (TDM 63KM/3500D+).
Une expérience encore une fois inoubliable et direction le 80km l’année prochaine !!!
Le lien de la vidéo: https://youtu.be/rTckQhwt1kw

Bonne course à tout le monde !

    Ange | 18 octobre 2022 à 9 h 57 min Répondre

    bravo et merci pour cette vidéo « dans l’action » qui permet de vivre vraiment le Tour du Moudang 2022 de l’intérieur.

    Cayuela Sophie | 19 octobre 2022 à 14 h 22 min Répondre

    Coucou,
    Merci pour ta vidéo, je viens de la voir et on peut se rendre compte de la difficulté des deux dernières côtes.
    je voulais savoir quelles courses tu avais fais en prépa ?
    je me suis inscrite pour l’année prochaine sur le ceven tail 42 km et 2200 d+ en mars.
    merci de ta réponse.
    Sophie

SOUQUIERES Philippe | 5 septembre 2022 à 0 h 32 min Répondre

Bonjour à tous, chose promise chose due ….
La fête est finie, pour ma deuxième participation avec cette fois les potos du club, une nouvelle vidéo.
Tous « finishers » avec des souvenirs plein les yeux, voici de quoi se remémorer cette superbe course.
Philippe

https://youtu.be/4xe9T6_PLt4

SOUQUIERES Philippe | 19 août 2022 à 0 h 01 min Répondre

De retour sur le GRP 80 cette année, je poste un lien sur ma course de 2018, vidéo sur YouTube.
Bonne course à tous et à bientôt
J’emporte à nouveau ma GoPro cette année. 🙂
Philippe

https://youtu.be/m0KjalNv6Tc

    Ange | 19 août 2022 à 7 h 43 min Répondre

    Merci Philippe
    Votre vidéo est magnifique et quelle ambiance !
    merci, c’est un vrai régal et tellement réaliste.

Guillaume | 1 juillet 2022 à 23 h 11 min Répondre

Bonjour Les Zamis

Je cherche à me procurer un plan d’entraînement pour le tour du Neouvielle.
Objectif 7/8h
Merci d’avance pour vos conseils
@+
Guillaume

Claire Teuwissen | 26 août 2021 à 9 h 30 min Répondre

Après 2 échecs successifs en 2018 et 2019, j’ai enfin réussi à boucler ce magnifique tour des cirques….

Pour moi, ce fut une joie immense car j’ai 52 ans et deux prothèses de hanche, c’était donc clairement la dernière tentative 🙂

Je voulais remercier du fonds du coeur, les organisateurs, les incroyables bénévoles et tous les autres coureurs avec qui j’ai partagé un bout de chemin…sans vous, je n’aurais jamais atteint la ligne d’arrivée…

Vous me manquez déja 🙂

Claire Teuwissen, la belge

    Causitn | 27 août 2021 à 12 h 07 min Répondre

    Tout d’abord félicitations à toi Claire
    Je sais ce que c’est d’avoir échoué sur le TDC cela m’est arrivé en 2018
    cette année est aussi pour moi une immense joie puisque je suis finisheur !( dossard 2540)
    Sois rassurée pour l’avenir j’ai aussi 2 prothèses totales de hanche et …………………62 ans
    donc tu as encore des années devant toi
    la seule différence c’est d’accepter d’aller beaucoup moins vite
    a part les 500 premiers mètres j’ai tout fait en marchant !
    encore bravo
    Bernard papitraileur

      TEUWISSEN | 28 août 2021 à 16 h 53 min Répondre

      Ouaw, merci pour ton message, c est vachement encourageant pour l avenir, un immense bravo a toi

      Pikachu17 | 17 août 2022 à 20 h 54 min Répondre

      J’aimerais que tu apportes des précisions sur ton vécu de ce GRP « en marchant ».
      J’ai une tendinopathie et impossible pour moi de courir.
      Cela va mieux en marche rapide. J’envisage donc de marcher les 80km si ça passe au niveau temps.
      Te rappelles-tu de tes temps approximatifs de passage, tes pauses, le temps final…
      Merci et félicitations car quelque soit le rythme, ça reste une belle performance.

        Ange | 17 août 2022 à 21 h 02 min Répondre

        Bonsoir
        Espérons que « Bernard Papitraileur » lira votre commentaire car son récit est bientôt vieux d’un an et qu’il pourra vous apporter des réponses.

isabel vedor | 29 mars 2020 à 22 h 36 min Répondre

Eu tenho Historias muito bonitas mas em portugal cada prova que faço tem uma historia ,nunca vis nenhuma fora de Portugal ,vou amar fazer esta e poder ter uma historia para contar ,tenho muita pena nÃo saber falar Francis porque sei que ia arranjar muitos amigos nesta nova aventura que nos todos vamos fazer .

Guillaume | 3 septembre 2019 à 21 h 56 min Répondre

Retour sur une petite balade débutée ce 24 août 2019 et qui s’est terminée « quelques heures » plus tard..

Après avoir fait le 42km en 2018 en 6h30, je m’étais dit, c’est bien mais 6h c’est pas vraiment un ultra trail, il faudrait que j’essaye plus. Inscription donc début 2019 sur ce 80 km, j’aurais aimé avoir une marche moins haute (60 km par exemple) mais il n’y avait pas ça au grp et je voulais faire le grp.

Préparation correcte toute l’année mais jamais sans m’imposer de gros programme, toujours la même façon de faire, je fais uniquement des entraînements variés qui me font plaisir et uniquement quand j’ai envie de les faire. Entre 5h et 8h hebdo avec un gros dernier mois et demi très axé trail avec des bonnes sorties « rando/course » de 3 à 4h.

Arrivé sur place lundi 19 pour une petite semaine de camping en famille. Il faudra revoir la formule car dormir en tente avant et après une course c’est quand même pas l’idéal mais loin de moi l’idée de me plaindre.

Après quelques journées sympathiques en famille dont une matinée à rouler entre Azet et Lançon avec mon papa, je récupère mon dossard le vendredi soir. J’y retrouve mon copain Laurent avec qui j’ai l’habitude de faire des entraînements « eau vive » dans l’erdre le midi à la bonne saison ! Le contrôle des sacs se passe sans soucis. Il faut pas mal de choses mais j’avais testé. Par contre je n’avais pas testé le tout avec les bâtons, j’avais prévu de les mettre sur le devant du sac mais ça ne va pas, pas grave va pour l’arrière du sac. En revanche ça me tire quand même pas mal sur les épaules, je me demande si le sac est à la bonne taille pour moi, tant pis il faudra bien que ça le fasse !

Retour à l’emplacement de camping, repas tranquille tout seul pour terminer de me préparer, manger mon plat de pâte et essayer de me coucher tôt car j’ai mis le réveil à 3h20, le départ de la course étant à 05h00 ! Après un dernier p’tit bisou d’encouragement à ma fille, je me couche à 21h30, coup de pot je m’endors sans trop de mal !

Réveil naturellement à 3h20 juste avant la sonnerie du réveil, j’ai dormi toute la nuit, je suis en forme et hyper motivé ! P’tit dej à la frontale et je me paye le luxe de prendre une p’tite douche pour me sentir bien avant de rejoindre le départ avec le vélo de mon papi arrivé à St Lary en provenance de Rennes et sur lequel je n’étais pas monté depuis sans doute près de 20 ans !

4h45 on se retrouve avec mon copain Laurent dans le sas de départ, ambiance surchauffée, tout le monde a hâte de partir !

05h00 : top départ ! Manque de pot avec le monde on se perd avec Laurent et on se retrouvera que bien plus tard.. début de course pas bien passionnant, on grimpe en troupeau à la frontale jusqu’à la station du pla d’adet au 8 ème kilo. De là on remonte les pistes jusqu’au col du Portet. Je commence à sortir le téléphone pour prendre des photos car le soleil se lève sur les hauteurs ?

Après le col, 2km de descente et c’est déjà le premier ravito au refuge du merlans. Petite soupe, je fais le plein d’eau et de choses salées (essentiellement des TUC ?) ?

Je range les bâtons car je sais que les prochains kilos seront plus ou moins plats. On remonte tranquillement le long des lacs, l’Oule et les 3 lacs de bastan.. je ne le précise pas mais c’est superbe ?. Au pied du col du Bastanet je ressors les bâtons et c’est parti pour une bonne grimpette. Arrivé en haut comme l’année dernière le point de vue est toujours aussi sublime, petite photo et c’est reparti pour la descente bien raide au départ. Contrairement à l’année dernière où nous bifurquions directement à gauche pour rentrer, cette année on continue de descendre, mélange de rivière et de lacs, le soleil lui monte et il commence à faire bien chaud. Me voilà en tshirt, j’ai quitté mon coupe vent sans manche, mon tour de cou, mes manchettes et j’ai sorti la casquette.

Premier (d’une longue série) de remerciement à Laurent. C’est lui qui m’a fait changer d’avis la veille au briefing, j’étais parti pour démarrer avec ma veste chaude craignant la fraîcheur à 05h du matin et après discussion j’ai opté seulement pour le léger coupe vent + manchettes et c’était bien suffisant !

Donc pour l’instant tout va bien. Nous sommes environ au 28 eme kilo, environ 5h30 de course, on a passé deux cols il fait beau je fais le plein de photo : le bonheur.

Tout ceux autour de moi partagent à peu près ce sentiment, on sait qu’un gros ravito nous attend à la Mongie, dans seulement 3 kilomètres. On voit bien sur le profil de la course (on l’a sur notre dossard) qu’il y a une petite « dent » au niveau du dénivelé entre nous et le ravito mais franchement à côté du pic du midi on se dit tous que c’est pas ça qui va nous poser problème.

Grosse, « très » grosse erreur.. finalement je trouve que ce qui compte le plus ce n’est pas le dénivelé mais c’est la difficulté du terrain ainsi que le pourcentage de la pente (que ce soit en montée ou en descente). Bref là ça ne se voyait pas très bien sur la carte mais la petite « dent » est en fait un énorme pic avec pourcentage de fou à la montée et à la descente ! Donc là où j’étais en pleine forme il y a seulement 1km je suis maintenant pas loin d’être KO en haut du col du serpolet. La difficulté de la pente n’est pas la seule responsable, j’ai des p’tites douleurs gastriques depuis quelques heures qui se sont réveillées dans la montée. Bref seconde erreur (que je ne commettrais plus durant la course) je décide d’attaquer la descente sans même me poser une minute (gros manque d’expérience du garçon!)

Résultat, entre la fatigue de la montée, les douleurs gastriques et l’extrême technicité de la descente (ça glisse affreusement) je subis terriblement cette partie, j’arrive en bas à la Mongie à deux doigts de vomir et sans aucune lucidité (je trouve des toilettes fermées, je me dis que l’organisation a du les condamner le temps de la course plutôt que de réfléchir et de comprendre qu’elles sont juste toutes en cours d’utilisation..!)

Je finis par aller aux toilettes, ça va un peu mieux seulement j’ai trop attendu et je suis dans un état de fébrilité très avancé.. Plus d’énergie, jambes coupées, la totale.. Nouvelle erreur (on en est à combien déjà ??), plutôt que de me poser VRAIMENT pour récupérer, à peine assis une minute et je repars, en me disant comme tout à l’heure qu’il ne faut pas que je perde trop de temps.. problème : après la Mongie on attaque un gros pétard en cote qui me prend les dernières forces qu’il me reste… 1/4h après être reparti je m’arrête à nouveau, incapable d’avancer plus loin.

Là je rallume mon portable et je commence à dire à certains que l’abandon est proche.. on est au 31 ème kilo, il en reste 49, vu mon état c’est inenvisageable.. bref comme je sais que je vais abandonner, autant profiter de la vue magnifique, je me pose enfin vraiment une bonne dizaine de minute en me reposant vraiment. Je récupère enfin un p’tit peu mais je me pense toujours trop faible pour continuer. Pour abandonner je dois retourner à la Mongie mais comme je ne veux pas faire marche arrière je décide d’aller voir ce qu’il y a derrière le prochain virage et essayer de trouver une piste qui redescendrait au ravito. Arrivé au virage pas de piste mais un nouveau virage quelques centaines de mètres plus loin. Et comme depuis toujours j’aime bien voir ce qu’il y a « derrière le prochain virage » je continue comme ça un moment.. après ça je regarde un peu plus attentivement la carte et je me dis que je peux p’tet tenter d’aller au point de contrôle suivant (col du sencours) car il ne parait pas trop loin et que je pourrais abandonner la bas si ça ne va pas.

Effectivement ça ne paraît pas loin mais il m’a fallu près de deux heures pour y arriver..

À partir de là commence une nouvelle course pour moi. Je suis donc au col du sencours, j’ai le sommet du pic du midi devant moi, je vais mieux, je suis à 9h de course, kilomètre 36. Je me prépare à prendre un bon temps de pause avec entre autre de la super bonne purée (merci les bénévoles !) et voilà que Laurent débarque ! Grosse joie de le retrouver à ce moment là de la course. Alors que 2h plutôt j’étais proche de l’abandon je commence à reprendre espoir.

C’est reparti il nous reste environ une heure de montée pour atteindre ce fameux pic du midi. On reprend donc la route à deux, la pente est douce, on se raconte nos deux débuts de course ça passe super vite ! Arrivé en haut sans effort ou presque, on profite de la super vue, on joue les touristes, on hésite même à faire la queue pour aller sur la passerelle au dessus du vide mais non, il y a bien 10 minutes d’attente et même si nous sommes entourés de touristes on se rappelle vite que nous sommes en pleine course !

Sur le profil on a maintenant 10 kilomètres de descente jusqu’au ravito de tournaboup (station de super Barèges) en repassant par le col de sencours. C’est là que je vais faire ma meilleure moyenne, la pente est douce, j’ai de grandes pattes donc une grande foulée, je suis en forme, je gagne pas loin de 100 places dans la descente et j’aurais le donc droit à 10 minutes supplémentaires de repos au ravito le temps de retrouver Laurent qui a un peu moins cavalé que moi dans la descente.

Nous voilà donc à un nouveau gros ravito, il est environ 17h, 50 ème kilomètre, l’ambiance au ravito est super, la lumière du soir commence à arriver, accompagnée de ses magnifiques couleurs, on mange un bon plat de pâte, on soigne nos pieds, on change nos chaussettes et on replonge nos yeux sur le profil de la course ?

Au menu il y a donc 7 km de grimpette avant un prochain petit ravito suivi d’encore 3 km pour atteindre le col de la hourquette nère.

C’est donc reparti après une bonne demi heure de pause. Le moral est bon, le rythme aussi, Laurent nous raconte ses histoires insolites de pêche en Mauritanie bref tout va bien ? bon une heure plus tard il est quand même bien temps d’arriver au ravito car je commence à plus pouvoir mettre un pied devant l’autre, les cuisses commencent à être sérieusement lourdes et j’ai super mal à l’épaule gauche (sac trop p’tit je ne sais pas..?) En revanche les paysages sont superbes sous ce soleil couchant !

Petit moment spécial au ravito, on voit un hélico venir chercher un blessé, j’espère qu’il se remettra bien vite.

C’est reparti pour un bon pétard. Je l’avais noté dans ma tête depuis le début car Simon, un ami de club parti sur le 220 cette année m’avait prévenu que la fin de cette montée était très raide. Il n’avait pas menti, on monte au ralenti et on a envie de s’arrêter à tous les virages. Heureusement ce n’est pas trop long et on arrive relativement vite au col de la hourquette nère.

De là, dernier regard en arrière pour voir le soleil car on sait qu’on ne le reverra plus de la course. Nous sommes au kilomètre 60, 15h30 de course et le prochain et dernier ravito est au 67 ème km. Il y a 5 km de descente extrêmement longue (on rattrape le parcours de l’année dernière) suivi de 2 km de grimpette. On sait que ça va être long car en plus la nuit va arriver très bientôt.

Ça commence donc à être dur mais on repart plutôt motivé car malgré tout la fin de course approche et même si c’est encore long ça commence à sentir bon.

Première heure de descente assez tranquille puis on allume les lampes. Nous trottinons tranquille avec deux concurrentes dont une qui s’éclaire au portable (mauvaise organisation avec leurs copains qui ont leurs frontales) ! Laurent lui propose donc sa deuxième frontale qui éclaire tout de même bien mieux qu’un smartphone ! Comme nous avons fait une bonne partie de la descente tranquille on accélère un peu sur la fin car les jambes sont toujours là. Fin de la descente, reste 2 km de montée avant le ravito. On croise quelqu’un de l’organisation qui nous motive en nous disant qu’il nous reste « un gros quart d’heure ».. bon pas cool car c’était plutôt 3 bons quart d’heure !

Bref l’arrivée au ravito du merlans est bien appréciée, il nous aura fallu 2h15 pour faire les 7 kilomètres depuis le dernier point de contrôle au col.

On prend les mêmes et on recommence, la fatigue commence à vraiment se faire sentir. Je demande à Laurent qu’on prenne à nouveau une bonne pause. Je mange, je bois, je regarde mes photos bref j’essaye de récupérer. On regarde ensuite une dernière fois le profil. Il nous reste 2 km de montée et 10 de descente. Ça fait donc 12, p’tite baisse de morale car depuis le dernier ravito on est à à peine plus de 3 km/h de moyenne donc s’il en reste 12 ça fait logiquement 4h.. bref on ne préfère pas trop y penser mais du coup on refait quand même le plein d’eau et de nourriture. Ensuite on met des affaires chaudes, tour de cou, manchettes, gants et coupe vent car dehors il commence à faire froid et on se doute qu’au col ce sera pire.

Et c’est reparti pour une dernière étape ! La bonne pause nous a fait beaucoup de bien à tous les deux, on monte à un bon rythme, on se sent bien, on a encore des réserves finalement ! On a à peine le temps de rediscuter d’une partie de pêche de Laurent que les 2 km de montée sont avalés et que le col (du portet le même qu’à l’aller) est là ! Cool il nous reste plus que de la descente et nous serons « finisher » ! Le moral est au mieux, la forme est toujours là et les premiers kilomètres de descente sont réguliers, qui l’eu crut on se remet à courir ? on est à près de 7 km/h de moyenne et les kilomètres défilent !

Bon on ne s’emballe pas parce qu’après quelques kilomètres à bon rythme la pente augmente et il faut à nouveau se freiner car plus possible de se lâcher. Moment difficile je n’arrête pas de dire à Laurent « je n’en peux plus de freiner » (freiner pour ne pas être entraîné par l’élan me fait super mal aux cuisses !). Heureusement ça finit par s’arrêter et nous arrivons sur le village de Soulan avec St Lary juste au dessous ! Il reste moins de 5 km, petite partie de bitume avant de reprendre un chemin en pente plus légère qui nous repermet de trottiner. Arrive ensuite les 2 ou 3 derniers kilomètres de descente qui sont vraiment difficiles car nous sommes usés, il y a beaucoup de pente et le chemin glisse énormément. Heureusement ça se termine vite et nous retrouvons le village de Vignec que nous avons quitté 20h plus tôt ! Dernier kilomètre de folie, on va être finisher, on se permet un petit sprint le long de la Neste mais on se calme vite car on est cuit ! Surprise à l’arrivée ma soeur m’attend et on trottine ensemble quelques mètres avant de passer la ligne main dans la main avec Laurent, on l’a fait ! On est finisher du GRP 80 km en 20h35 ! Après avoir failli abandonner à 30 kilomètres je suis d’autant plus heureux de m’être accroché et d’avoir fini cette course incroyable. Merci énormément à Laurent sans qui j’aurais eu beaucoup de mal à terminer et sans qui le plaisir de courir n’aurait pas été le même. Pouvoir partager avec un ami ces moments incroyables était vraiment un bonheur supplémentaire.

Voilà il nous reste plus qu’à manger un bout après qu’on nous ait remis notre médaille bien méritée. Grosse difficulté pour moi à m’accroupir pour m’assoir sur le banc !

Merci à ma soeur d’avoir été là et de m’avoir ramené au camping ! À vélo (ce qui était prévu) cela aurait été bien difficile !

Une fois de retour il faut s’organiser pour aller prendre sa douche (se baisser dans la tente..) avant d’aller se coucher, chaque mouvement me fait bien mal mais une fois couché je ne mets pas longtemps à m’endormir..!

Quelques jours après la course tout va bien, j’ai pu recourir tranquillement, 2 ou 3 jours de courbature et de fatigue générale mais tout à fini par rentrer dans l’ordre..!

Reste la question de « et maintenant ». Toute la course je me suis dit que jamais je ne me réinscrirais à un truc aussi dur, mais il faut bien avoué qu’une fois l’euphorie retombée je suis bien en manque de toutes ces émotions que j’ai pu vivre, de tous ces magnifiques paysages que j’ai traversés et que cela donne donc envie de revivre à nouveau ces moments incroyables.. dans quelques mois ou dans quelques années.. l’avenir nous le dira !

Merci de m’avoir lu.

Guillaume

    HugMountainTrail | 4 septembre 2019 à 16 h 35 min Répondre

    Excellent ce résumé, félicitations !!!
    J’ai vécu la même sur le 220km en pensant abandonner au km60…
    Comme dirait Lance Armstrong: « la douleur est temporaire, l’abandon est définitif »
    J’ai fait aussi un résumé de ma course sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail
    A+

    Lionel | 18 septembre 2019 à 14 h 44 min Répondre

    Bonjour,
    Super récit de cette course. Je retrouve tous les détails que j’ai vécus.
    Je suis passé dans les mêmes temps sur Aygues-Cluses (hélicoptère avec une concurrente prise en charge par les gendarmes).
    Même descente et à l’arrivée, j’ai fini juste avant vous quand vous retrouviez vos proches.

    Merci pour ce récit et félicitations.

    Pour l’anecdote, je me suis également rendu en vélo au départ. Le retour a été compliqué !

Hug Mountain Trail | 3 septembre 2019 à 11 h 25 min Répondre

Le saut dans l’ultra 1/7

Moins de 2 ans après avoir arrêté le football pour la course à pied en montagne, je prends le départ de mon premier ultra : le GRP – Grand Raid des Pyrénées 220km / 13000m de D+ ? Jusque-là j’avais couru max 65km, 4000 D+ et 13h40 d’affilé…

Me voilà donc le 22 aout 2019 à 6h du matin à Vielle-Aure, Midi-Pyrenees, France parmi 500 traileurs – ultra-expérimentés, comme je pourrai le constater tout au long de la course ? Le speaker @robin.thomas.tri fait monter la température puis nous sommes lâchés aux lumières des frontales.

La course se décompose en 4 grosses parties avec entre chacune d’elles une base de vie – un gros ravitaillement avec pasta, masseurs, soigneurs, lits… Les bases de vie sont : Pierrefitte 72km / Cauterets 110km / Luz 160km ?

Les barrières horaires étant serrées et notre départ étant commun avec une course de 40km, tout ceci fait que je pars plutôt rapidement sur la première section à l’assaut de la Hourquette d’Ancizan repérée à l’occasion du Tour de France ?‍♂️ La descente est elle aussi rapide et j’arrive en milieu de peloton au ravito du vingtième kilomètre avec 1h d’avance sur mes prévisions !!! La course est lancée, je suis ravi, voir euphorique de l’avance acquise ? petite inquiétude j’ai senti sur la descente des douleurs à l’adducteur gauche et aux ligaments externes des deux genoux (TFL)…

Suite sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail

DEDEBAN | 12 novembre 2018 à 20 h 59 min Répondre

Se sera le 220 pour mes 10 ans de GRP !!!!!!! Le seul ultra Finisher des 10 consécutifs j’espère !!!!

    HugMountainTrail | 3 septembre 2019 à 16 h 08 min Répondre

    Alors cet Ultra Tour ?

romain | 29 octobre 2018 à 12 h 12 min Répondre

Salut à tous
J’ai fait le Pyrénées Tour Trail cette année. Etant blogueur outdoor, j’ai rédigé un article sur cette course de trail en étapes
https://lespiedssurterre.blog/2018/10/26/pyrenees-tour-trail/

En espérant que ça puisse vous inspirer !!

Encore bravo aux organisateurs et bénévoles.

Fabienne | 18 septembre 2018 à 19 h 40 min Répondre

Bonjour
voici quelques photos prises par ma fille à Sencours au passage du 160.
https://photos.app.goo.gl/sHMg7Mkbs9tbjKsdA

Bonnet Michel pédibus | 11 septembre 2018 à 15 h 41 min Répondre

Bonjour à tous
voici un lien pour quelques photos gratuites et libres de droit sur le GRP 2018
Bon visionnage

https://audiogrp.blogspot.com/p/photos-2018.html

    Ange | 11 septembre 2018 à 21 h 22 min Répondre

    Merci Michel PéDIBUS
    Pas de belles photos des arrivées ?

      Bonnet Michel pédibus | 12 septembre 2018 à 8 h 06 min Répondre

      Non Ange et suis le premier à le regretter.Je pense à toi pour des photos

Ange | 8 septembre 2018 à 11 h 11 min Répondre

Vidéo de Pedibus Pyrénées
https://www.youtube.com/watch?v=ozzEpy0YroU

Stéphane COSSON | 5 septembre 2018 à 8 h 39 min Répondre

Bonjour,
Voici ma vidéo du Trail des lacs 2018.
https://www.youtube.com/watch?v=-BspX-Pjyzc

Bon visionnage

    Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 12 min Répondre

    Faire le tour des lacs et une vidéo supper j’admire!!!!!

Almendros Philippe | 4 septembre 2018 à 20 h 36 min Répondre

Bonsoir
J’ai participé au tour des lacs et un monsieur bénévole du GRP je suppose ,m’a filmé et interviewé à sencours,sur mon ressenti de la course.
Mon père était avec moi,souvenir inoubliable,par contre je ne trouve pas la vidéo ,Facebook GRP y compris .
Si vous avez la possibilité de retrouver et mettre la vidéo en ligne,pas de soucis.
Merci encore aux bénévoles et à 2019.
Cordialement dossard 2201.

    Ange | 4 septembre 2018 à 21 h 37 min Répondre

    L’appel est lancé, bonne chance !

    Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 16 h 21 min Répondre

    Philou 2201 tu es dans la vidéo tu as bien fini puisque depuis sencours tu as gagné 32 places BRAVO

    https://www.youtube.com/watch?v=ozzEpy0YroU

    Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 10 min Répondre

    Philou j’ai quelques photos de ton arrivée à Sencours avec ton père
    Elles seront sur mon blog dans une dizaine de jours.
    http://pedibuspyrenees.blogspot.com/

Je réponds à Bonnet Michel pédibus

Répondre à Bonnet Michel pédibus Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *