Thomas Ailleres | 17 octobre 2022 à 22 h 37 min
Répondre
Bonjour, je vous mets le lien de la vidéo que j’ai réalisé pour ma deuxième participation au GRP (TDM 63KM/3500D+).
Une expérience encore une fois inoubliable et direction le 80km l’année prochaine !!!
Le lien de la vidéo: https://youtu.be/rTckQhwt1kw
bravo et merci pour cette vidéo « dans l’action » qui permet de vivre vraiment le Tour du Moudang 2022 de l’intérieur.
Cayuela Sophie | 19 octobre 2022 à 14 h 22 min
Répondre
Coucou,
Merci pour ta vidéo, je viens de la voir et on peut se rendre compte de la difficulté des deux dernières côtes.
je voulais savoir quelles courses tu avais fais en prépa ?
je me suis inscrite pour l’année prochaine sur le ceven tail 42 km et 2200 d+ en mars.
merci de ta réponse.
Sophie
SOUQUIERES Philippe | 5 septembre 2022 à 0 h 32 min
Répondre
Bonjour à tous, chose promise chose due ….
La fête est finie, pour ma deuxième participation avec cette fois les potos du club, une nouvelle vidéo.
Tous « finishers » avec des souvenirs plein les yeux, voici de quoi se remémorer cette superbe course.
Philippe
SOUQUIERES Philippe | 19 août 2022 à 0 h 01 min
Répondre
De retour sur le GRP 80 cette année, je poste un lien sur ma course de 2018, vidéo sur YouTube.
Bonne course à tous et à bientôt
J’emporte à nouveau ma GoPro cette année. 🙂
Philippe
Je cherche à me procurer un plan d’entraînement pour le tour du Neouvielle.
Objectif 7/8h
Merci d’avance pour vos conseils
@+
Guillaume
Claire Teuwissen | 26 août 2021 à 9 h 30 min
Répondre
Après 2 échecs successifs en 2018 et 2019, j’ai enfin réussi à boucler ce magnifique tour des cirques….
Pour moi, ce fut une joie immense car j’ai 52 ans et deux prothèses de hanche, c’était donc clairement la dernière tentative 🙂
Je voulais remercier du fonds du coeur, les organisateurs, les incroyables bénévoles et tous les autres coureurs avec qui j’ai partagé un bout de chemin…sans vous, je n’aurais jamais atteint la ligne d’arrivée…
Tout d’abord félicitations à toi Claire
Je sais ce que c’est d’avoir échoué sur le TDC cela m’est arrivé en 2018
cette année est aussi pour moi une immense joie puisque je suis finisheur !( dossard 2540)
Sois rassurée pour l’avenir j’ai aussi 2 prothèses totales de hanche et …………………62 ans
donc tu as encore des années devant toi
la seule différence c’est d’accepter d’aller beaucoup moins vite
a part les 500 premiers mètres j’ai tout fait en marchant !
encore bravo
Bernard papitraileur
J’aimerais que tu apportes des précisions sur ton vécu de ce GRP « en marchant ».
J’ai une tendinopathie et impossible pour moi de courir.
Cela va mieux en marche rapide. J’envisage donc de marcher les 80km si ça passe au niveau temps.
Te rappelles-tu de tes temps approximatifs de passage, tes pauses, le temps final…
Merci et félicitations car quelque soit le rythme, ça reste une belle performance.
Bonsoir
Espérons que « Bernard Papitraileur » lira votre commentaire car son récit est bientôt vieux d’un an et qu’il pourra vous apporter des réponses.
isabel vedor | 29 mars 2020 à 22 h 36 min
Répondre
Eu tenho Historias muito bonitas mas em portugal cada prova que faço tem uma historia ,nunca vis nenhuma fora de Portugal ,vou amar fazer esta e poder ter uma historia para contar ,tenho muita pena nÃo saber falar Francis porque sei que ia arranjar muitos amigos nesta nova aventura que nos todos vamos fazer .
Guillaume | 3 septembre 2019 à 21 h 56 min
Répondre
Retour sur une petite balade débutée ce 24 août 2019 et qui s’est terminée « quelques heures » plus tard..
Après avoir fait le 42km en 2018 en 6h30, je m’étais dit, c’est bien mais 6h c’est pas vraiment un ultra trail, il faudrait que j’essaye plus. Inscription donc début 2019 sur ce 80 km, j’aurais aimé avoir une marche moins haute (60 km par exemple) mais il n’y avait pas ça au grp et je voulais faire le grp.
Préparation correcte toute l’année mais jamais sans m’imposer de gros programme, toujours la même façon de faire, je fais uniquement des entraînements variés qui me font plaisir et uniquement quand j’ai envie de les faire. Entre 5h et 8h hebdo avec un gros dernier mois et demi très axé trail avec des bonnes sorties « rando/course » de 3 à 4h.
Arrivé sur place lundi 19 pour une petite semaine de camping en famille. Il faudra revoir la formule car dormir en tente avant et après une course c’est quand même pas l’idéal mais loin de moi l’idée de me plaindre.
Après quelques journées sympathiques en famille dont une matinée à rouler entre Azet et Lançon avec mon papa, je récupère mon dossard le vendredi soir. J’y retrouve mon copain Laurent avec qui j’ai l’habitude de faire des entraînements « eau vive » dans l’erdre le midi à la bonne saison ! Le contrôle des sacs se passe sans soucis. Il faut pas mal de choses mais j’avais testé. Par contre je n’avais pas testé le tout avec les bâtons, j’avais prévu de les mettre sur le devant du sac mais ça ne va pas, pas grave va pour l’arrière du sac. En revanche ça me tire quand même pas mal sur les épaules, je me demande si le sac est à la bonne taille pour moi, tant pis il faudra bien que ça le fasse !
Retour à l’emplacement de camping, repas tranquille tout seul pour terminer de me préparer, manger mon plat de pâte et essayer de me coucher tôt car j’ai mis le réveil à 3h20, le départ de la course étant à 05h00 ! Après un dernier p’tit bisou d’encouragement à ma fille, je me couche à 21h30, coup de pot je m’endors sans trop de mal !
Réveil naturellement à 3h20 juste avant la sonnerie du réveil, j’ai dormi toute la nuit, je suis en forme et hyper motivé ! P’tit dej à la frontale et je me paye le luxe de prendre une p’tite douche pour me sentir bien avant de rejoindre le départ avec le vélo de mon papi arrivé à St Lary en provenance de Rennes et sur lequel je n’étais pas monté depuis sans doute près de 20 ans !
4h45 on se retrouve avec mon copain Laurent dans le sas de départ, ambiance surchauffée, tout le monde a hâte de partir !
05h00 : top départ ! Manque de pot avec le monde on se perd avec Laurent et on se retrouvera que bien plus tard.. début de course pas bien passionnant, on grimpe en troupeau à la frontale jusqu’à la station du pla d’adet au 8 ème kilo. De là on remonte les pistes jusqu’au col du Portet. Je commence à sortir le téléphone pour prendre des photos car le soleil se lève sur les hauteurs ?
Après le col, 2km de descente et c’est déjà le premier ravito au refuge du merlans. Petite soupe, je fais le plein d’eau et de choses salées (essentiellement des TUC ?) ?
Je range les bâtons car je sais que les prochains kilos seront plus ou moins plats. On remonte tranquillement le long des lacs, l’Oule et les 3 lacs de bastan.. je ne le précise pas mais c’est superbe ?. Au pied du col du Bastanet je ressors les bâtons et c’est parti pour une bonne grimpette. Arrivé en haut comme l’année dernière le point de vue est toujours aussi sublime, petite photo et c’est reparti pour la descente bien raide au départ. Contrairement à l’année dernière où nous bifurquions directement à gauche pour rentrer, cette année on continue de descendre, mélange de rivière et de lacs, le soleil lui monte et il commence à faire bien chaud. Me voilà en tshirt, j’ai quitté mon coupe vent sans manche, mon tour de cou, mes manchettes et j’ai sorti la casquette.
Premier (d’une longue série) de remerciement à Laurent. C’est lui qui m’a fait changer d’avis la veille au briefing, j’étais parti pour démarrer avec ma veste chaude craignant la fraîcheur à 05h du matin et après discussion j’ai opté seulement pour le léger coupe vent + manchettes et c’était bien suffisant !
Donc pour l’instant tout va bien. Nous sommes environ au 28 eme kilo, environ 5h30 de course, on a passé deux cols il fait beau je fais le plein de photo : le bonheur.
Tout ceux autour de moi partagent à peu près ce sentiment, on sait qu’un gros ravito nous attend à la Mongie, dans seulement 3 kilomètres. On voit bien sur le profil de la course (on l’a sur notre dossard) qu’il y a une petite « dent » au niveau du dénivelé entre nous et le ravito mais franchement à côté du pic du midi on se dit tous que c’est pas ça qui va nous poser problème.
Grosse, « très » grosse erreur.. finalement je trouve que ce qui compte le plus ce n’est pas le dénivelé mais c’est la difficulté du terrain ainsi que le pourcentage de la pente (que ce soit en montée ou en descente). Bref là ça ne se voyait pas très bien sur la carte mais la petite « dent » est en fait un énorme pic avec pourcentage de fou à la montée et à la descente ! Donc là où j’étais en pleine forme il y a seulement 1km je suis maintenant pas loin d’être KO en haut du col du serpolet. La difficulté de la pente n’est pas la seule responsable, j’ai des p’tites douleurs gastriques depuis quelques heures qui se sont réveillées dans la montée. Bref seconde erreur (que je ne commettrais plus durant la course) je décide d’attaquer la descente sans même me poser une minute (gros manque d’expérience du garçon!)
Résultat, entre la fatigue de la montée, les douleurs gastriques et l’extrême technicité de la descente (ça glisse affreusement) je subis terriblement cette partie, j’arrive en bas à la Mongie à deux doigts de vomir et sans aucune lucidité (je trouve des toilettes fermées, je me dis que l’organisation a du les condamner le temps de la course plutôt que de réfléchir et de comprendre qu’elles sont juste toutes en cours d’utilisation..!)
Je finis par aller aux toilettes, ça va un peu mieux seulement j’ai trop attendu et je suis dans un état de fébrilité très avancé.. Plus d’énergie, jambes coupées, la totale.. Nouvelle erreur (on en est à combien déjà ??), plutôt que de me poser VRAIMENT pour récupérer, à peine assis une minute et je repars, en me disant comme tout à l’heure qu’il ne faut pas que je perde trop de temps.. problème : après la Mongie on attaque un gros pétard en cote qui me prend les dernières forces qu’il me reste… 1/4h après être reparti je m’arrête à nouveau, incapable d’avancer plus loin.
Là je rallume mon portable et je commence à dire à certains que l’abandon est proche.. on est au 31 ème kilo, il en reste 49, vu mon état c’est inenvisageable.. bref comme je sais que je vais abandonner, autant profiter de la vue magnifique, je me pose enfin vraiment une bonne dizaine de minute en me reposant vraiment. Je récupère enfin un p’tit peu mais je me pense toujours trop faible pour continuer. Pour abandonner je dois retourner à la Mongie mais comme je ne veux pas faire marche arrière je décide d’aller voir ce qu’il y a derrière le prochain virage et essayer de trouver une piste qui redescendrait au ravito. Arrivé au virage pas de piste mais un nouveau virage quelques centaines de mètres plus loin. Et comme depuis toujours j’aime bien voir ce qu’il y a « derrière le prochain virage » je continue comme ça un moment.. après ça je regarde un peu plus attentivement la carte et je me dis que je peux p’tet tenter d’aller au point de contrôle suivant (col du sencours) car il ne parait pas trop loin et que je pourrais abandonner la bas si ça ne va pas.
Effectivement ça ne paraît pas loin mais il m’a fallu près de deux heures pour y arriver..
À partir de là commence une nouvelle course pour moi. Je suis donc au col du sencours, j’ai le sommet du pic du midi devant moi, je vais mieux, je suis à 9h de course, kilomètre 36. Je me prépare à prendre un bon temps de pause avec entre autre de la super bonne purée (merci les bénévoles !) et voilà que Laurent débarque ! Grosse joie de le retrouver à ce moment là de la course. Alors que 2h plutôt j’étais proche de l’abandon je commence à reprendre espoir.
C’est reparti il nous reste environ une heure de montée pour atteindre ce fameux pic du midi. On reprend donc la route à deux, la pente est douce, on se raconte nos deux débuts de course ça passe super vite ! Arrivé en haut sans effort ou presque, on profite de la super vue, on joue les touristes, on hésite même à faire la queue pour aller sur la passerelle au dessus du vide mais non, il y a bien 10 minutes d’attente et même si nous sommes entourés de touristes on se rappelle vite que nous sommes en pleine course !
Sur le profil on a maintenant 10 kilomètres de descente jusqu’au ravito de tournaboup (station de super Barèges) en repassant par le col de sencours. C’est là que je vais faire ma meilleure moyenne, la pente est douce, j’ai de grandes pattes donc une grande foulée, je suis en forme, je gagne pas loin de 100 places dans la descente et j’aurais le donc droit à 10 minutes supplémentaires de repos au ravito le temps de retrouver Laurent qui a un peu moins cavalé que moi dans la descente.
Nous voilà donc à un nouveau gros ravito, il est environ 17h, 50 ème kilomètre, l’ambiance au ravito est super, la lumière du soir commence à arriver, accompagnée de ses magnifiques couleurs, on mange un bon plat de pâte, on soigne nos pieds, on change nos chaussettes et on replonge nos yeux sur le profil de la course ?
Au menu il y a donc 7 km de grimpette avant un prochain petit ravito suivi d’encore 3 km pour atteindre le col de la hourquette nère.
C’est donc reparti après une bonne demi heure de pause. Le moral est bon, le rythme aussi, Laurent nous raconte ses histoires insolites de pêche en Mauritanie bref tout va bien ? bon une heure plus tard il est quand même bien temps d’arriver au ravito car je commence à plus pouvoir mettre un pied devant l’autre, les cuisses commencent à être sérieusement lourdes et j’ai super mal à l’épaule gauche (sac trop p’tit je ne sais pas..?) En revanche les paysages sont superbes sous ce soleil couchant !
Petit moment spécial au ravito, on voit un hélico venir chercher un blessé, j’espère qu’il se remettra bien vite.
C’est reparti pour un bon pétard. Je l’avais noté dans ma tête depuis le début car Simon, un ami de club parti sur le 220 cette année m’avait prévenu que la fin de cette montée était très raide. Il n’avait pas menti, on monte au ralenti et on a envie de s’arrêter à tous les virages. Heureusement ce n’est pas trop long et on arrive relativement vite au col de la hourquette nère.
De là, dernier regard en arrière pour voir le soleil car on sait qu’on ne le reverra plus de la course. Nous sommes au kilomètre 60, 15h30 de course et le prochain et dernier ravito est au 67 ème km. Il y a 5 km de descente extrêmement longue (on rattrape le parcours de l’année dernière) suivi de 2 km de grimpette. On sait que ça va être long car en plus la nuit va arriver très bientôt.
Ça commence donc à être dur mais on repart plutôt motivé car malgré tout la fin de course approche et même si c’est encore long ça commence à sentir bon.
Première heure de descente assez tranquille puis on allume les lampes. Nous trottinons tranquille avec deux concurrentes dont une qui s’éclaire au portable (mauvaise organisation avec leurs copains qui ont leurs frontales) ! Laurent lui propose donc sa deuxième frontale qui éclaire tout de même bien mieux qu’un smartphone ! Comme nous avons fait une bonne partie de la descente tranquille on accélère un peu sur la fin car les jambes sont toujours là. Fin de la descente, reste 2 km de montée avant le ravito. On croise quelqu’un de l’organisation qui nous motive en nous disant qu’il nous reste « un gros quart d’heure ».. bon pas cool car c’était plutôt 3 bons quart d’heure !
Bref l’arrivée au ravito du merlans est bien appréciée, il nous aura fallu 2h15 pour faire les 7 kilomètres depuis le dernier point de contrôle au col.
On prend les mêmes et on recommence, la fatigue commence à vraiment se faire sentir. Je demande à Laurent qu’on prenne à nouveau une bonne pause. Je mange, je bois, je regarde mes photos bref j’essaye de récupérer. On regarde ensuite une dernière fois le profil. Il nous reste 2 km de montée et 10 de descente. Ça fait donc 12, p’tite baisse de morale car depuis le dernier ravito on est à à peine plus de 3 km/h de moyenne donc s’il en reste 12 ça fait logiquement 4h.. bref on ne préfère pas trop y penser mais du coup on refait quand même le plein d’eau et de nourriture. Ensuite on met des affaires chaudes, tour de cou, manchettes, gants et coupe vent car dehors il commence à faire froid et on se doute qu’au col ce sera pire.
Et c’est reparti pour une dernière étape ! La bonne pause nous a fait beaucoup de bien à tous les deux, on monte à un bon rythme, on se sent bien, on a encore des réserves finalement ! On a à peine le temps de rediscuter d’une partie de pêche de Laurent que les 2 km de montée sont avalés et que le col (du portet le même qu’à l’aller) est là ! Cool il nous reste plus que de la descente et nous serons « finisher » ! Le moral est au mieux, la forme est toujours là et les premiers kilomètres de descente sont réguliers, qui l’eu crut on se remet à courir ? on est à près de 7 km/h de moyenne et les kilomètres défilent !
Bon on ne s’emballe pas parce qu’après quelques kilomètres à bon rythme la pente augmente et il faut à nouveau se freiner car plus possible de se lâcher. Moment difficile je n’arrête pas de dire à Laurent « je n’en peux plus de freiner » (freiner pour ne pas être entraîné par l’élan me fait super mal aux cuisses !). Heureusement ça finit par s’arrêter et nous arrivons sur le village de Soulan avec St Lary juste au dessous ! Il reste moins de 5 km, petite partie de bitume avant de reprendre un chemin en pente plus légère qui nous repermet de trottiner. Arrive ensuite les 2 ou 3 derniers kilomètres de descente qui sont vraiment difficiles car nous sommes usés, il y a beaucoup de pente et le chemin glisse énormément. Heureusement ça se termine vite et nous retrouvons le village de Vignec que nous avons quitté 20h plus tôt ! Dernier kilomètre de folie, on va être finisher, on se permet un petit sprint le long de la Neste mais on se calme vite car on est cuit ! Surprise à l’arrivée ma soeur m’attend et on trottine ensemble quelques mètres avant de passer la ligne main dans la main avec Laurent, on l’a fait ! On est finisher du GRP 80 km en 20h35 ! Après avoir failli abandonner à 30 kilomètres je suis d’autant plus heureux de m’être accroché et d’avoir fini cette course incroyable. Merci énormément à Laurent sans qui j’aurais eu beaucoup de mal à terminer et sans qui le plaisir de courir n’aurait pas été le même. Pouvoir partager avec un ami ces moments incroyables était vraiment un bonheur supplémentaire.
Voilà il nous reste plus qu’à manger un bout après qu’on nous ait remis notre médaille bien méritée. Grosse difficulté pour moi à m’accroupir pour m’assoir sur le banc !
Merci à ma soeur d’avoir été là et de m’avoir ramené au camping ! À vélo (ce qui était prévu) cela aurait été bien difficile !
Une fois de retour il faut s’organiser pour aller prendre sa douche (se baisser dans la tente..) avant d’aller se coucher, chaque mouvement me fait bien mal mais une fois couché je ne mets pas longtemps à m’endormir..!
Quelques jours après la course tout va bien, j’ai pu recourir tranquillement, 2 ou 3 jours de courbature et de fatigue générale mais tout à fini par rentrer dans l’ordre..!
Reste la question de « et maintenant ». Toute la course je me suis dit que jamais je ne me réinscrirais à un truc aussi dur, mais il faut bien avoué qu’une fois l’euphorie retombée je suis bien en manque de toutes ces émotions que j’ai pu vivre, de tous ces magnifiques paysages que j’ai traversés et que cela donne donc envie de revivre à nouveau ces moments incroyables.. dans quelques mois ou dans quelques années.. l’avenir nous le dira !
Merci de m’avoir lu.
Guillaume
HugMountainTrail | 4 septembre 2019 à 16 h 35 min
Répondre
Excellent ce résumé, félicitations !!!
J’ai vécu la même sur le 220km en pensant abandonner au km60…
Comme dirait Lance Armstrong: « la douleur est temporaire, l’abandon est définitif »
J’ai fait aussi un résumé de ma course sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail
A+
Bonjour,
Super récit de cette course. Je retrouve tous les détails que j’ai vécus.
Je suis passé dans les mêmes temps sur Aygues-Cluses (hélicoptère avec une concurrente prise en charge par les gendarmes).
Même descente et à l’arrivée, j’ai fini juste avant vous quand vous retrouviez vos proches.
Merci pour ce récit et félicitations.
Pour l’anecdote, je me suis également rendu en vélo au départ. Le retour a été compliqué !
Hug Mountain Trail | 3 septembre 2019 à 11 h 25 min
Répondre
Le saut dans l’ultra 1/7
Moins de 2 ans après avoir arrêté le football pour la course à pied en montagne, je prends le départ de mon premier ultra : le GRP – Grand Raid des Pyrénées 220km / 13000m de D+ ? Jusque-là j’avais couru max 65km, 4000 D+ et 13h40 d’affilé…
Me voilà donc le 22 aout 2019 à 6h du matin à Vielle-Aure, Midi-Pyrenees, France parmi 500 traileurs – ultra-expérimentés, comme je pourrai le constater tout au long de la course ? Le speaker @robin.thomas.tri fait monter la température puis nous sommes lâchés aux lumières des frontales.
La course se décompose en 4 grosses parties avec entre chacune d’elles une base de vie – un gros ravitaillement avec pasta, masseurs, soigneurs, lits… Les bases de vie sont : Pierrefitte 72km / Cauterets 110km / Luz 160km ?
Les barrières horaires étant serrées et notre départ étant commun avec une course de 40km, tout ceci fait que je pars plutôt rapidement sur la première section à l’assaut de la Hourquette d’Ancizan repérée à l’occasion du Tour de France ?♂️ La descente est elle aussi rapide et j’arrive en milieu de peloton au ravito du vingtième kilomètre avec 1h d’avance sur mes prévisions !!! La course est lancée, je suis ravi, voir euphorique de l’avance acquise ? petite inquiétude j’ai senti sur la descente des douleurs à l’adducteur gauche et aux ligaments externes des deux genoux (TFL)…
Suite sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail
Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 12 min
Répondre
Faire le tour des lacs et une vidéo supper j’admire!!!!!
Almendros Philippe | 4 septembre 2018 à 20 h 36 min
Répondre
Bonsoir
J’ai participé au tour des lacs et un monsieur bénévole du GRP je suppose ,m’a filmé et interviewé à sencours,sur mon ressenti de la course.
Mon père était avec moi,souvenir inoubliable,par contre je ne trouve pas la vidéo ,Facebook GRP y compris .
Si vous avez la possibilité de retrouver et mettre la vidéo en ligne,pas de soucis.
Merci encore aux bénévoles et à 2019.
Cordialement dossard 2201.
Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 10 min
Répondre
Philou j’ai quelques photos de ton arrivée à Sencours avec ton père
Elles seront sur mon blog dans une dizaine de jours. http://pedibuspyrenees.blogspot.com/
Thomas Ailleres | 17 octobre 2022 à 22 h 37 min
Bonjour, je vous mets le lien de la vidéo que j’ai réalisé pour ma deuxième participation au GRP (TDM 63KM/3500D+).
Une expérience encore une fois inoubliable et direction le 80km l’année prochaine !!!
Le lien de la vidéo: https://youtu.be/rTckQhwt1kw
Bonne course à tout le monde !
Ange | 18 octobre 2022 à 9 h 57 min
bravo et merci pour cette vidéo « dans l’action » qui permet de vivre vraiment le Tour du Moudang 2022 de l’intérieur.
Cayuela Sophie | 19 octobre 2022 à 14 h 22 min
Coucou,
Merci pour ta vidéo, je viens de la voir et on peut se rendre compte de la difficulté des deux dernières côtes.
je voulais savoir quelles courses tu avais fais en prépa ?
je me suis inscrite pour l’année prochaine sur le ceven tail 42 km et 2200 d+ en mars.
merci de ta réponse.
Sophie
SOUQUIERES Philippe | 5 septembre 2022 à 0 h 32 min
Bonjour à tous, chose promise chose due ….
La fête est finie, pour ma deuxième participation avec cette fois les potos du club, une nouvelle vidéo.
Tous « finishers » avec des souvenirs plein les yeux, voici de quoi se remémorer cette superbe course.
Philippe
https://youtu.be/4xe9T6_PLt4
SOUQUIERES Philippe | 19 août 2022 à 0 h 01 min
De retour sur le GRP 80 cette année, je poste un lien sur ma course de 2018, vidéo sur YouTube.
Bonne course à tous et à bientôt
J’emporte à nouveau ma GoPro cette année. 🙂
Philippe
https://youtu.be/m0KjalNv6Tc
Ange | 19 août 2022 à 7 h 43 min
Merci Philippe
Votre vidéo est magnifique et quelle ambiance !
merci, c’est un vrai régal et tellement réaliste.
Guillaume | 1 juillet 2022 à 23 h 11 min
Bonjour Les Zamis
Je cherche à me procurer un plan d’entraînement pour le tour du Neouvielle.
Objectif 7/8h
Merci d’avance pour vos conseils
@+
Guillaume
Claire Teuwissen | 26 août 2021 à 9 h 30 min
Après 2 échecs successifs en 2018 et 2019, j’ai enfin réussi à boucler ce magnifique tour des cirques….
Pour moi, ce fut une joie immense car j’ai 52 ans et deux prothèses de hanche, c’était donc clairement la dernière tentative 🙂
Je voulais remercier du fonds du coeur, les organisateurs, les incroyables bénévoles et tous les autres coureurs avec qui j’ai partagé un bout de chemin…sans vous, je n’aurais jamais atteint la ligne d’arrivée…
Vous me manquez déja 🙂
Claire Teuwissen, la belge
Causitn | 27 août 2021 à 12 h 07 min
Tout d’abord félicitations à toi Claire
Je sais ce que c’est d’avoir échoué sur le TDC cela m’est arrivé en 2018
cette année est aussi pour moi une immense joie puisque je suis finisheur !( dossard 2540)
Sois rassurée pour l’avenir j’ai aussi 2 prothèses totales de hanche et …………………62 ans
donc tu as encore des années devant toi
la seule différence c’est d’accepter d’aller beaucoup moins vite
a part les 500 premiers mètres j’ai tout fait en marchant !
encore bravo
Bernard papitraileur
TEUWISSEN | 28 août 2021 à 16 h 53 min
Ouaw, merci pour ton message, c est vachement encourageant pour l avenir, un immense bravo a toi
Pikachu17 | 17 août 2022 à 20 h 54 min
J’aimerais que tu apportes des précisions sur ton vécu de ce GRP « en marchant ».
J’ai une tendinopathie et impossible pour moi de courir.
Cela va mieux en marche rapide. J’envisage donc de marcher les 80km si ça passe au niveau temps.
Te rappelles-tu de tes temps approximatifs de passage, tes pauses, le temps final…
Merci et félicitations car quelque soit le rythme, ça reste une belle performance.
Ange | 17 août 2022 à 21 h 02 min
Bonsoir
Espérons que « Bernard Papitraileur » lira votre commentaire car son récit est bientôt vieux d’un an et qu’il pourra vous apporter des réponses.
isabel vedor | 29 mars 2020 à 22 h 36 min
Eu tenho Historias muito bonitas mas em portugal cada prova que faço tem uma historia ,nunca vis nenhuma fora de Portugal ,vou amar fazer esta e poder ter uma historia para contar ,tenho muita pena nÃo saber falar Francis porque sei que ia arranjar muitos amigos nesta nova aventura que nos todos vamos fazer .
Guillaume | 3 septembre 2019 à 21 h 56 min
Retour sur une petite balade débutée ce 24 août 2019 et qui s’est terminée « quelques heures » plus tard..
Après avoir fait le 42km en 2018 en 6h30, je m’étais dit, c’est bien mais 6h c’est pas vraiment un ultra trail, il faudrait que j’essaye plus. Inscription donc début 2019 sur ce 80 km, j’aurais aimé avoir une marche moins haute (60 km par exemple) mais il n’y avait pas ça au grp et je voulais faire le grp.
Préparation correcte toute l’année mais jamais sans m’imposer de gros programme, toujours la même façon de faire, je fais uniquement des entraînements variés qui me font plaisir et uniquement quand j’ai envie de les faire. Entre 5h et 8h hebdo avec un gros dernier mois et demi très axé trail avec des bonnes sorties « rando/course » de 3 à 4h.
Arrivé sur place lundi 19 pour une petite semaine de camping en famille. Il faudra revoir la formule car dormir en tente avant et après une course c’est quand même pas l’idéal mais loin de moi l’idée de me plaindre.
Après quelques journées sympathiques en famille dont une matinée à rouler entre Azet et Lançon avec mon papa, je récupère mon dossard le vendredi soir. J’y retrouve mon copain Laurent avec qui j’ai l’habitude de faire des entraînements « eau vive » dans l’erdre le midi à la bonne saison ! Le contrôle des sacs se passe sans soucis. Il faut pas mal de choses mais j’avais testé. Par contre je n’avais pas testé le tout avec les bâtons, j’avais prévu de les mettre sur le devant du sac mais ça ne va pas, pas grave va pour l’arrière du sac. En revanche ça me tire quand même pas mal sur les épaules, je me demande si le sac est à la bonne taille pour moi, tant pis il faudra bien que ça le fasse !
Retour à l’emplacement de camping, repas tranquille tout seul pour terminer de me préparer, manger mon plat de pâte et essayer de me coucher tôt car j’ai mis le réveil à 3h20, le départ de la course étant à 05h00 ! Après un dernier p’tit bisou d’encouragement à ma fille, je me couche à 21h30, coup de pot je m’endors sans trop de mal !
Réveil naturellement à 3h20 juste avant la sonnerie du réveil, j’ai dormi toute la nuit, je suis en forme et hyper motivé ! P’tit dej à la frontale et je me paye le luxe de prendre une p’tite douche pour me sentir bien avant de rejoindre le départ avec le vélo de mon papi arrivé à St Lary en provenance de Rennes et sur lequel je n’étais pas monté depuis sans doute près de 20 ans !
4h45 on se retrouve avec mon copain Laurent dans le sas de départ, ambiance surchauffée, tout le monde a hâte de partir !
05h00 : top départ ! Manque de pot avec le monde on se perd avec Laurent et on se retrouvera que bien plus tard.. début de course pas bien passionnant, on grimpe en troupeau à la frontale jusqu’à la station du pla d’adet au 8 ème kilo. De là on remonte les pistes jusqu’au col du Portet. Je commence à sortir le téléphone pour prendre des photos car le soleil se lève sur les hauteurs ?
Après le col, 2km de descente et c’est déjà le premier ravito au refuge du merlans. Petite soupe, je fais le plein d’eau et de choses salées (essentiellement des TUC ?) ?
Je range les bâtons car je sais que les prochains kilos seront plus ou moins plats. On remonte tranquillement le long des lacs, l’Oule et les 3 lacs de bastan.. je ne le précise pas mais c’est superbe ?. Au pied du col du Bastanet je ressors les bâtons et c’est parti pour une bonne grimpette. Arrivé en haut comme l’année dernière le point de vue est toujours aussi sublime, petite photo et c’est reparti pour la descente bien raide au départ. Contrairement à l’année dernière où nous bifurquions directement à gauche pour rentrer, cette année on continue de descendre, mélange de rivière et de lacs, le soleil lui monte et il commence à faire bien chaud. Me voilà en tshirt, j’ai quitté mon coupe vent sans manche, mon tour de cou, mes manchettes et j’ai sorti la casquette.
Premier (d’une longue série) de remerciement à Laurent. C’est lui qui m’a fait changer d’avis la veille au briefing, j’étais parti pour démarrer avec ma veste chaude craignant la fraîcheur à 05h du matin et après discussion j’ai opté seulement pour le léger coupe vent + manchettes et c’était bien suffisant !
Donc pour l’instant tout va bien. Nous sommes environ au 28 eme kilo, environ 5h30 de course, on a passé deux cols il fait beau je fais le plein de photo : le bonheur.
Tout ceux autour de moi partagent à peu près ce sentiment, on sait qu’un gros ravito nous attend à la Mongie, dans seulement 3 kilomètres. On voit bien sur le profil de la course (on l’a sur notre dossard) qu’il y a une petite « dent » au niveau du dénivelé entre nous et le ravito mais franchement à côté du pic du midi on se dit tous que c’est pas ça qui va nous poser problème.
Grosse, « très » grosse erreur.. finalement je trouve que ce qui compte le plus ce n’est pas le dénivelé mais c’est la difficulté du terrain ainsi que le pourcentage de la pente (que ce soit en montée ou en descente). Bref là ça ne se voyait pas très bien sur la carte mais la petite « dent » est en fait un énorme pic avec pourcentage de fou à la montée et à la descente ! Donc là où j’étais en pleine forme il y a seulement 1km je suis maintenant pas loin d’être KO en haut du col du serpolet. La difficulté de la pente n’est pas la seule responsable, j’ai des p’tites douleurs gastriques depuis quelques heures qui se sont réveillées dans la montée. Bref seconde erreur (que je ne commettrais plus durant la course) je décide d’attaquer la descente sans même me poser une minute (gros manque d’expérience du garçon!)
Résultat, entre la fatigue de la montée, les douleurs gastriques et l’extrême technicité de la descente (ça glisse affreusement) je subis terriblement cette partie, j’arrive en bas à la Mongie à deux doigts de vomir et sans aucune lucidité (je trouve des toilettes fermées, je me dis que l’organisation a du les condamner le temps de la course plutôt que de réfléchir et de comprendre qu’elles sont juste toutes en cours d’utilisation..!)
Je finis par aller aux toilettes, ça va un peu mieux seulement j’ai trop attendu et je suis dans un état de fébrilité très avancé.. Plus d’énergie, jambes coupées, la totale.. Nouvelle erreur (on en est à combien déjà ??), plutôt que de me poser VRAIMENT pour récupérer, à peine assis une minute et je repars, en me disant comme tout à l’heure qu’il ne faut pas que je perde trop de temps.. problème : après la Mongie on attaque un gros pétard en cote qui me prend les dernières forces qu’il me reste… 1/4h après être reparti je m’arrête à nouveau, incapable d’avancer plus loin.
Là je rallume mon portable et je commence à dire à certains que l’abandon est proche.. on est au 31 ème kilo, il en reste 49, vu mon état c’est inenvisageable.. bref comme je sais que je vais abandonner, autant profiter de la vue magnifique, je me pose enfin vraiment une bonne dizaine de minute en me reposant vraiment. Je récupère enfin un p’tit peu mais je me pense toujours trop faible pour continuer. Pour abandonner je dois retourner à la Mongie mais comme je ne veux pas faire marche arrière je décide d’aller voir ce qu’il y a derrière le prochain virage et essayer de trouver une piste qui redescendrait au ravito. Arrivé au virage pas de piste mais un nouveau virage quelques centaines de mètres plus loin. Et comme depuis toujours j’aime bien voir ce qu’il y a « derrière le prochain virage » je continue comme ça un moment.. après ça je regarde un peu plus attentivement la carte et je me dis que je peux p’tet tenter d’aller au point de contrôle suivant (col du sencours) car il ne parait pas trop loin et que je pourrais abandonner la bas si ça ne va pas.
Effectivement ça ne paraît pas loin mais il m’a fallu près de deux heures pour y arriver..
À partir de là commence une nouvelle course pour moi. Je suis donc au col du sencours, j’ai le sommet du pic du midi devant moi, je vais mieux, je suis à 9h de course, kilomètre 36. Je me prépare à prendre un bon temps de pause avec entre autre de la super bonne purée (merci les bénévoles !) et voilà que Laurent débarque ! Grosse joie de le retrouver à ce moment là de la course. Alors que 2h plutôt j’étais proche de l’abandon je commence à reprendre espoir.
C’est reparti il nous reste environ une heure de montée pour atteindre ce fameux pic du midi. On reprend donc la route à deux, la pente est douce, on se raconte nos deux débuts de course ça passe super vite ! Arrivé en haut sans effort ou presque, on profite de la super vue, on joue les touristes, on hésite même à faire la queue pour aller sur la passerelle au dessus du vide mais non, il y a bien 10 minutes d’attente et même si nous sommes entourés de touristes on se rappelle vite que nous sommes en pleine course !
Sur le profil on a maintenant 10 kilomètres de descente jusqu’au ravito de tournaboup (station de super Barèges) en repassant par le col de sencours. C’est là que je vais faire ma meilleure moyenne, la pente est douce, j’ai de grandes pattes donc une grande foulée, je suis en forme, je gagne pas loin de 100 places dans la descente et j’aurais le donc droit à 10 minutes supplémentaires de repos au ravito le temps de retrouver Laurent qui a un peu moins cavalé que moi dans la descente.
Nous voilà donc à un nouveau gros ravito, il est environ 17h, 50 ème kilomètre, l’ambiance au ravito est super, la lumière du soir commence à arriver, accompagnée de ses magnifiques couleurs, on mange un bon plat de pâte, on soigne nos pieds, on change nos chaussettes et on replonge nos yeux sur le profil de la course ?
Au menu il y a donc 7 km de grimpette avant un prochain petit ravito suivi d’encore 3 km pour atteindre le col de la hourquette nère.
C’est donc reparti après une bonne demi heure de pause. Le moral est bon, le rythme aussi, Laurent nous raconte ses histoires insolites de pêche en Mauritanie bref tout va bien ? bon une heure plus tard il est quand même bien temps d’arriver au ravito car je commence à plus pouvoir mettre un pied devant l’autre, les cuisses commencent à être sérieusement lourdes et j’ai super mal à l’épaule gauche (sac trop p’tit je ne sais pas..?) En revanche les paysages sont superbes sous ce soleil couchant !
Petit moment spécial au ravito, on voit un hélico venir chercher un blessé, j’espère qu’il se remettra bien vite.
C’est reparti pour un bon pétard. Je l’avais noté dans ma tête depuis le début car Simon, un ami de club parti sur le 220 cette année m’avait prévenu que la fin de cette montée était très raide. Il n’avait pas menti, on monte au ralenti et on a envie de s’arrêter à tous les virages. Heureusement ce n’est pas trop long et on arrive relativement vite au col de la hourquette nère.
De là, dernier regard en arrière pour voir le soleil car on sait qu’on ne le reverra plus de la course. Nous sommes au kilomètre 60, 15h30 de course et le prochain et dernier ravito est au 67 ème km. Il y a 5 km de descente extrêmement longue (on rattrape le parcours de l’année dernière) suivi de 2 km de grimpette. On sait que ça va être long car en plus la nuit va arriver très bientôt.
Ça commence donc à être dur mais on repart plutôt motivé car malgré tout la fin de course approche et même si c’est encore long ça commence à sentir bon.
Première heure de descente assez tranquille puis on allume les lampes. Nous trottinons tranquille avec deux concurrentes dont une qui s’éclaire au portable (mauvaise organisation avec leurs copains qui ont leurs frontales) ! Laurent lui propose donc sa deuxième frontale qui éclaire tout de même bien mieux qu’un smartphone ! Comme nous avons fait une bonne partie de la descente tranquille on accélère un peu sur la fin car les jambes sont toujours là. Fin de la descente, reste 2 km de montée avant le ravito. On croise quelqu’un de l’organisation qui nous motive en nous disant qu’il nous reste « un gros quart d’heure ».. bon pas cool car c’était plutôt 3 bons quart d’heure !
Bref l’arrivée au ravito du merlans est bien appréciée, il nous aura fallu 2h15 pour faire les 7 kilomètres depuis le dernier point de contrôle au col.
On prend les mêmes et on recommence, la fatigue commence à vraiment se faire sentir. Je demande à Laurent qu’on prenne à nouveau une bonne pause. Je mange, je bois, je regarde mes photos bref j’essaye de récupérer. On regarde ensuite une dernière fois le profil. Il nous reste 2 km de montée et 10 de descente. Ça fait donc 12, p’tite baisse de morale car depuis le dernier ravito on est à à peine plus de 3 km/h de moyenne donc s’il en reste 12 ça fait logiquement 4h.. bref on ne préfère pas trop y penser mais du coup on refait quand même le plein d’eau et de nourriture. Ensuite on met des affaires chaudes, tour de cou, manchettes, gants et coupe vent car dehors il commence à faire froid et on se doute qu’au col ce sera pire.
Et c’est reparti pour une dernière étape ! La bonne pause nous a fait beaucoup de bien à tous les deux, on monte à un bon rythme, on se sent bien, on a encore des réserves finalement ! On a à peine le temps de rediscuter d’une partie de pêche de Laurent que les 2 km de montée sont avalés et que le col (du portet le même qu’à l’aller) est là ! Cool il nous reste plus que de la descente et nous serons « finisher » ! Le moral est au mieux, la forme est toujours là et les premiers kilomètres de descente sont réguliers, qui l’eu crut on se remet à courir ? on est à près de 7 km/h de moyenne et les kilomètres défilent !
Bon on ne s’emballe pas parce qu’après quelques kilomètres à bon rythme la pente augmente et il faut à nouveau se freiner car plus possible de se lâcher. Moment difficile je n’arrête pas de dire à Laurent « je n’en peux plus de freiner » (freiner pour ne pas être entraîné par l’élan me fait super mal aux cuisses !). Heureusement ça finit par s’arrêter et nous arrivons sur le village de Soulan avec St Lary juste au dessous ! Il reste moins de 5 km, petite partie de bitume avant de reprendre un chemin en pente plus légère qui nous repermet de trottiner. Arrive ensuite les 2 ou 3 derniers kilomètres de descente qui sont vraiment difficiles car nous sommes usés, il y a beaucoup de pente et le chemin glisse énormément. Heureusement ça se termine vite et nous retrouvons le village de Vignec que nous avons quitté 20h plus tôt ! Dernier kilomètre de folie, on va être finisher, on se permet un petit sprint le long de la Neste mais on se calme vite car on est cuit ! Surprise à l’arrivée ma soeur m’attend et on trottine ensemble quelques mètres avant de passer la ligne main dans la main avec Laurent, on l’a fait ! On est finisher du GRP 80 km en 20h35 ! Après avoir failli abandonner à 30 kilomètres je suis d’autant plus heureux de m’être accroché et d’avoir fini cette course incroyable. Merci énormément à Laurent sans qui j’aurais eu beaucoup de mal à terminer et sans qui le plaisir de courir n’aurait pas été le même. Pouvoir partager avec un ami ces moments incroyables était vraiment un bonheur supplémentaire.
Voilà il nous reste plus qu’à manger un bout après qu’on nous ait remis notre médaille bien méritée. Grosse difficulté pour moi à m’accroupir pour m’assoir sur le banc !
Merci à ma soeur d’avoir été là et de m’avoir ramené au camping ! À vélo (ce qui était prévu) cela aurait été bien difficile !
Une fois de retour il faut s’organiser pour aller prendre sa douche (se baisser dans la tente..) avant d’aller se coucher, chaque mouvement me fait bien mal mais une fois couché je ne mets pas longtemps à m’endormir..!
Quelques jours après la course tout va bien, j’ai pu recourir tranquillement, 2 ou 3 jours de courbature et de fatigue générale mais tout à fini par rentrer dans l’ordre..!
Reste la question de « et maintenant ». Toute la course je me suis dit que jamais je ne me réinscrirais à un truc aussi dur, mais il faut bien avoué qu’une fois l’euphorie retombée je suis bien en manque de toutes ces émotions que j’ai pu vivre, de tous ces magnifiques paysages que j’ai traversés et que cela donne donc envie de revivre à nouveau ces moments incroyables.. dans quelques mois ou dans quelques années.. l’avenir nous le dira !
Merci de m’avoir lu.
Guillaume
HugMountainTrail | 4 septembre 2019 à 16 h 35 min
Excellent ce résumé, félicitations !!!
J’ai vécu la même sur le 220km en pensant abandonner au km60…
Comme dirait Lance Armstrong: « la douleur est temporaire, l’abandon est définitif »
J’ai fait aussi un résumé de ma course sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail
A+
Lionel | 18 septembre 2019 à 14 h 44 min
Bonjour,
Super récit de cette course. Je retrouve tous les détails que j’ai vécus.
Je suis passé dans les mêmes temps sur Aygues-Cluses (hélicoptère avec une concurrente prise en charge par les gendarmes).
Même descente et à l’arrivée, j’ai fini juste avant vous quand vous retrouviez vos proches.
Merci pour ce récit et félicitations.
Pour l’anecdote, je me suis également rendu en vélo au départ. Le retour a été compliqué !
Hug Mountain Trail | 3 septembre 2019 à 11 h 25 min
Le saut dans l’ultra 1/7
Moins de 2 ans après avoir arrêté le football pour la course à pied en montagne, je prends le départ de mon premier ultra : le GRP – Grand Raid des Pyrénées 220km / 13000m de D+ ? Jusque-là j’avais couru max 65km, 4000 D+ et 13h40 d’affilé…
Me voilà donc le 22 aout 2019 à 6h du matin à Vielle-Aure, Midi-Pyrenees, France parmi 500 traileurs – ultra-expérimentés, comme je pourrai le constater tout au long de la course ? Le speaker @robin.thomas.tri fait monter la température puis nous sommes lâchés aux lumières des frontales.
La course se décompose en 4 grosses parties avec entre chacune d’elles une base de vie – un gros ravitaillement avec pasta, masseurs, soigneurs, lits… Les bases de vie sont : Pierrefitte 72km / Cauterets 110km / Luz 160km ?
Les barrières horaires étant serrées et notre départ étant commun avec une course de 40km, tout ceci fait que je pars plutôt rapidement sur la première section à l’assaut de la Hourquette d’Ancizan repérée à l’occasion du Tour de France ?♂️ La descente est elle aussi rapide et j’arrive en milieu de peloton au ravito du vingtième kilomètre avec 1h d’avance sur mes prévisions !!! La course est lancée, je suis ravi, voir euphorique de l’avance acquise ? petite inquiétude j’ai senti sur la descente des douleurs à l’adducteur gauche et aux ligaments externes des deux genoux (TFL)…
Suite sur ma page Facebook Instagram: hugmountaintrail
DEDEBAN | 12 novembre 2018 à 20 h 59 min
Se sera le 220 pour mes 10 ans de GRP !!!!!!! Le seul ultra Finisher des 10 consécutifs j’espère !!!!
HugMountainTrail | 3 septembre 2019 à 16 h 08 min
Alors cet Ultra Tour ?
romain | 29 octobre 2018 à 12 h 12 min
Salut à tous
J’ai fait le Pyrénées Tour Trail cette année. Etant blogueur outdoor, j’ai rédigé un article sur cette course de trail en étapes
https://lespiedssurterre.blog/2018/10/26/pyrenees-tour-trail/
En espérant que ça puisse vous inspirer !!
Encore bravo aux organisateurs et bénévoles.
Fabienne | 18 septembre 2018 à 19 h 40 min
Bonjour
voici quelques photos prises par ma fille à Sencours au passage du 160.
https://photos.app.goo.gl/sHMg7Mkbs9tbjKsdA
Bonnet Michel pédibus | 11 septembre 2018 à 15 h 41 min
Bonjour à tous
voici un lien pour quelques photos gratuites et libres de droit sur le GRP 2018
Bon visionnage
https://audiogrp.blogspot.com/p/photos-2018.html
Ange | 11 septembre 2018 à 21 h 22 min
Merci Michel PéDIBUS
Pas de belles photos des arrivées ?
Bonnet Michel pédibus | 12 septembre 2018 à 8 h 06 min
Non Ange et suis le premier à le regretter.Je pense à toi pour des photos
Ange | 8 septembre 2018 à 11 h 11 min
Vidéo de Pedibus Pyrénées
https://www.youtube.com/watch?v=ozzEpy0YroU
Stéphane COSSON | 5 septembre 2018 à 8 h 39 min
Bonjour,
Voici ma vidéo du Trail des lacs 2018.
https://www.youtube.com/watch?v=-BspX-Pjyzc
Bon visionnage
Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 12 min
Faire le tour des lacs et une vidéo supper j’admire!!!!!
Almendros Philippe | 4 septembre 2018 à 20 h 36 min
Bonsoir
J’ai participé au tour des lacs et un monsieur bénévole du GRP je suppose ,m’a filmé et interviewé à sencours,sur mon ressenti de la course.
Mon père était avec moi,souvenir inoubliable,par contre je ne trouve pas la vidéo ,Facebook GRP y compris .
Si vous avez la possibilité de retrouver et mettre la vidéo en ligne,pas de soucis.
Merci encore aux bénévoles et à 2019.
Cordialement dossard 2201.
Ange | 4 septembre 2018 à 21 h 37 min
L’appel est lancé, bonne chance !
Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 16 h 21 min
Philou 2201 tu es dans la vidéo tu as bien fini puisque depuis sencours tu as gagné 32 places BRAVO
https://www.youtube.com/watch?v=ozzEpy0YroU
Bonnet Michel pédibus | 8 septembre 2018 à 17 h 10 min
Philou j’ai quelques photos de ton arrivée à Sencours avec ton père
Elles seront sur mon blog dans une dizaine de jours.
http://pedibuspyrenees.blogspot.com/